Les répercussions de la crise ne sont pas qu'économiques et sociales, elles sont également politiques. pmorin10. Étant donné le poids économique des États-Unis (45 % de la production industrielle mondiale), la dépression se communique à toutes les économies par le rapatriement des investissements et le ralentissement du commerce international. Pour rembourser, les débiteurs doivent vendre les titres de toute urgence. Le krach de 1929 est consécutif à une bulle spéculative, dont la genèse remonte au début des années 1920[4]. Les revenus des fonctionnaires et des retraités baissent plus que les salaires du secteur privé : encore faut-il garder son travail, et le chômage, généralement, n'est pas indemnisé. Manifestations de la crise économique : Baisse de la croissance économique. Les volumes échangés atteignent 12,9 millions d'actions pour la journée — un record, le volume normal étant de 2-3 millions, et le précédent record de seulement 8,3 millions. Elle se propagea au monde entier, l’entraînant dans une décennie de … Des courtiers, des banques, des entreprises ont prêté de l'argent à vue (c'est-à-dire avec droit de réclamer à tout moment remboursement) à des spéculateurs, qui ont acheté des actions à crédit, comptant sur la hausse pour rembourser. La crise de 1929 est une crise boursière qui se déroula à la bourse de new York entre le 24 octobre et le 29 octobre 1929, cet événement marque le début de la grand dépression, la plus grande crise économique du 19eme siècle. La crise économique porte au pouvoir des équipes qui verront dans le conflit armé et dans la conquête la solution de toutes les difficultés intérieures. 1-Causes de la crise . Avec d'importantes nuances, des restrictions à l'immigration sont réclamées par un socialiste comme Roger Salengro et par un homme de droite comme Charles Maurras. – en Grande-Bretagne, des manifestations de chômeurs, et même une mutinerie de la flotte ; Sans mécanismes de stabilisation, les banques les plus faibles sont dévastées par l'hémorragie de fonds et doivent faire faillite à leur tour : la crise devient alors une crise bancaire à partir de 1930. Parmi les perdants célèbres, avec leurs pertes en dollars de l'époque, citons : J. P. Morgan, Jr. qui perd entre 20 et 60 millions de dollars, la famille Vanderbilt (40 millions), la famille Rockefeller qui voit fondre environ 80 % de son patrimoine, Eddie Cantor perd 2 millions, Winston Churchill est appauvri de 500 000 et Groucho Marx de 240 000 [réf. La crise de 1929, qui atteint l'Afrique au cours des années 1930, va ruiner cette forme d'exploitation coûteuse d'un point de vue humain et peu efficace d'un point de vue économique. La dernière modification de cette page a été faite le 12 décembre 2020 à 01:36. Travail Histoire: Variant subject headings : Crise de 1929 Crises économiques -- 1929 Grande dépression (1929-1939) The year : 1929 Mais en 1929 et pendant les années 1929 et pendant les années 1930, la Grande Crise économique frappe le monde entier. Par un effet de dominos, c'est l'ensemble de la Bourse qui s'effondre, et la chute de 1930 à 1932 est supérieure à celle de l'année 1929. C'est la plus importante crise économique et sociale du XX e siècle au niveau mondial. Économie. Les ventes ont commencé le samedi précédent, conséquence, peut-être, du relèvement du taux d'escompte de la Banque d'Angleterre, qui attire les fonds européens. En effet, vers 13 h 30, des investisseurs institutionnels menés par Richard Whitney (en), vice-président du NYSE, interviennent directement : Whitney s'approche du poste de cotation d'U.S. Les résultats des entreprises se dégradent, la production automobile baisse … En Amérique latine, des coups d'État mettent aux prises les oligarques classiques, liés aux États-Unis, et des populistes partisans d'un développement autonome, admirateurs des régimes fascistes. 1. La galerie des visiteurs est fermée. On fait commencer la Grande Dépression des années 1930 au « krach », c'est-à-dire à l'effondrement des valeurs qui se produit à la Bourse de New York, Wall Street, le « jeudi noir » 24 octobre 1929. L'Italie se lance dans l'affaire éthiopienne en 1935 (→ campagnes d'Éthiopie). La Grande Dépression, dite aussi « crise économique des années 1930 », est la période de l'histoire mondiale qui va du krach de 1929 aux États-Unis jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. En France, le rapatriement des avoirs américains affecte durement, entre autres, la Banque d'Alsace-Lorraine, l'Union Parisienne et surtout la Banque Nationale de Crédit. La crise économique 1929-1939 DRAFT. En retour, les importations de ces pays cessent, ce qui gêne l'économie des États industriels exportateurs et compromet leur reprise économique. À midi, l'indice Dow Jones a perdu 22,6 %. Ces troubles expliquent l'instabilité politique. Leurs mesures protectionnistes (la loi Hawley-Smoot, du 17 juin 1930, impose des droits de douane de 52 % de la valeur des importations, entraînant des mesures de rétorsion des pays pénalisés) et la chute de leurs importations provoquent l'effondrement du commerce international, qui diminue des deux tiers en valeur, d'un quart en volume. Pour l'historien de l'économie Charles Kindleberger[5], la cause immédiate réside dans le fait que dans les « deux semaines avant la chute du 24 octobre, les prêts de brokers pour les titres « autres Â» diminuèrent de 120 000 000 $, en grande partie à cause des retraits étrangers[5] Â». Preview this quiz on Quizizz. B - Les États‑Unis dans la crise : … La bulle est amplifiée par le nouveau système d'achat à crédit d'actions nommé le call loan, qui depuis 1926 est permis à Wall Street. 44h par semaine (60h en 1900), les salaires avaient augmenté de 10 à 20 % depuis la guerre et le chômage était descendu à 3,2 %. En effet, la demande a tendance à augmenter de manière artificielle à cause de la publicité, qui incite les individus à acheter, et du crédit, très développé. En pratique : Quelles sources sont attendues ? La valeur virtuelle de l'ensemble des titres perd en fin de compte, quant à elle, 72 milliards de dollars. Une crise économique désigne une dégradation brutale de la situation économique d’un pays. Cependant, en mai 1931, la fermeture de la Kreditanstalt, le plus important établissement bancaire viennois, marque la fin de la rémission. Ainsi se déclenche la spirale de l'offre et de la demande : plus on vend, plus les cours baissent et plus on vend encore pour liquider les dettes, d'autant qu'on s'aperçoit que bien des entreprises sont surcotées. Les conséquences économiques de la crise et la déflation, 4.1. Play this game to review American History. Pour en savoir plus, voir l'article États-Unis : histoire. Le 8 juillet 1932, l'indice Dow Jones tombe à 41,22, son plus bas niveau depuis sa création en 1896. Après les États-Unis, tous les pays décident des mesures protectionnistes. Le niveau d'endettement des consommateurs par rapport a leur capacité a payer permet de dresser un parallèle frappant comme le graphe suivant. L'économie, elle, montre des signes de faiblesse dès le début 1929 : ainsi, la production automobile chute de 622 000 véhicules à 416 000 entre mars et septembre[9]. Dès avant Hitler, l'Allemagne, faute de devises, se ferme économiquement et fait du troc avec des pays ruraux d'Europe de l'Est et d'Amérique latine : elle est en 1936 le premier fournisseur du Brésil et du Chili — et cela facilite la contamination idéologique. Les pays « nantis », grâce à leur or (États-Unis, Grande-Bretagne et France possèdent 80 % du stock mondial), leurs matières premières, leurs colonies, maintiennent toutefois des échanges presque normaux et s'entendent pour éviter le contrôle des changes. La politique de Laval, en 1935, en imposant une déflation brutale, va accentuer la spirale dans laquelle sombre le pays, et précipite l'accession au pouvoir d'un Front Populaire (en 1936) qui va mettre en œuvre une politique alternative et opposée (de nature keynésienne). Le marché rebondit légèrement à la nouvelle que les banques vont intervenir pour soutenir les cours. Souvent, l'échec du libéralisme économique suscite le rejet du libéralisme politique : agitateurs et partisans de solutions autoritaires sont volontiers écoutés — d'où le poids des ligues en France, le développement d'un parti fasciste anglais autour du leader Oswald Mosley et surtout, en Allemagne, la lame de fond qui apporte au national-socialisme plusieurs millions de voix. Les classes moyennes (travailleurs indépendants, rentiers et agriculteurs) sont aussi touchées : en France, les revenus commerciaux et industriels chutent d'un quart en 1931, de moitié en 1935. Le chômage et la pauvreté explosent pendant la Grande Dépression, La pauvreté permet la montée des extrêmes en Europe. Officiellement, il n'y a pas de départs forcés ; mais on fait signer « librement » à des immigrés des demandes de rapatriement, et l'écrivain Saint-Exupéry, dans Terre des hommes, peut ainsi décrire le pitoyable convoi des Polonais chassés de France. – dans l'Italie fasciste même, des manifestations secouent le régime et font autoriser l'émigration des mécontents. Edit. En 1939, la production est toujours inférieure à celle de 1929. Le jeudi 24 octobre (jeudi noir ou Black Thursday) marque la première grande panique. L'Europe, et surtout la France, résiste plus longtemps. Comment ajouter mes sources ? Les milieux bourgeois sont aussi touchés : les médecins font interdire l'exercice de leur art aux étrangers, la profession d'avocat se ferme aux nouveaux naturalisés. Suite au krach boursier de Wall Street, qui a provoqué une terrible crise économique aux Etats-Unis, la plus grande banque autrichienne est contrainte de se déclarer en faillite. Un aspect méconnu de la perception de la crise boursière : La presse parisienne du 24 octobre au 14 novembre 1929. Introduction : L’histoire du monde économique a connu plusieurs épreuves dans sa langue vie, et à travers tout le temps vécu il a connu des crises, c’est à dire des moments difficiles que l’agent économique doit surpasser coute que coute, parmi les crises vécue on a deux qui ne sont pas vraiment loin de notre vécu à nous, la crise ECONOMIQUE DE 1929 et LA CRISE FINANCIERE DE 2008. L'ascension du marché des valeurs, entre 1925 et 1929, crée un temps l'euphorie : mais l'expansion boursière ne concerne qu'une minorité d'Américains, et les hausses, spéculatives, ne correspondent pas à des richesses réelles. D'autres choisissent l'autarcie ou prônent la conquête de marchés par la voie de l'annexion. Les cours restent stables le vendredi 25 (Dow Jones : 301,22) et samedi 26 (avant guerre, il y avait une demi-session le samedi). Ce sont encore des prises de bénéfices, mais elles commencent à entraîner les cours à la baisse. Le plan Young allège les réparations, mais en compensation les rend prioritaires par rapport aux dettes commerciales, ce qui fait prendre conscience aux prêteurs américains des risques qu'ils encourent pour leurs prêts passés et accroît la pression sur la balance des paiements à partir de la fin de 1929[7]. L'économiste américain John K. Galbraith, lorsqu'il analyse le phénomène, parle de « mêlée folle et effrénée pour vendre » et de « frayeur aveugle et sans merci ». Ainsi, nulle région n'échappe à la crise ou à ses conséquences. Les nombreux investisseurs qui ont emprunté pour spéculer sont néanmoins contraints de liquider leurs positions (appels de marge ou margin calls) à partir du lendemain. Entre 1939 et 1945, la survie de ce système est toutefois assurée par les nécessités de l'effort de guerre. La crise modifie les mentalités : elle explique une chute de natalité qui, en Australie et en Allemagne, avoisine les 20 %. La crise entraîne un bouleversement du paysage social et politique. nécessaire]. La crise boursière ou le krach de Wall Street, 2.1. La crise a pour conséquence un phénomène de repli sur soi ; des mesures protectionnistes ou autarciques sont décidées, des réactions xénophobes se produisent. Le lundi, elles doivent y renoncer. Winston Churchill, qui se trouve alors à New York, affirme être le témoin du suicide d'un spéculateur qui se serait jeté par la fenêtre. Dans l'année 1930, tout le Nouveau Monde, l'Australie et la Nouvelle-Zélande sont atteints. Cette contraction entraîne une baisse générale de l'activité économique. Cet événement, est l'un des plus célèbres de l'histoire boursière, marquant le début de la Grande Dépression, la plus grande crise économique du XXe siècle. Faillites de 85 000 entreprises américaines. L'événement n'a jamais été confirmé, et il est à l'origine des légendes sur les nombreux spéculateurs qui se seraient ainsi défenestrés (en tant que phénomène massif, il a été démontré statistiquement que les suicides d'acteurs du système financier à cause du krach sont une légende urbaine[10]). Ainsi, entre 1921 et 1929, le monde semble installé dans une période de prospérité. Les banques n'interviennent pas, contrairement au jeudi précédent. Les pires rumeurs circulent ; la réalité est dramatique. Le krach n'est pas cause de la crise : il sert d'occasion à la résolution d'une situation dangereuse. Utilisation des cookies En poursuivant votre navigation sans modifier vos paramètres, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant le bon fonctionnement du service. Save. Peut-être zéro, https://www.cairn.info/la-crise-de-1929--9782707159069.htm, http://ark.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1002514j, Souvenir et réflexions sur l'âge de l'inflation, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Krach_de_1929&oldid=177532786, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Article manquant de références depuis juin 2009, Article manquant de références/Liste complète, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Entre-deux-guerres/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. 9th grade. La durée de travail avait baissé aux États-Unis ? En réalité, la crise est précédée de signes avant-coureurs : aux États-Unis, l'immobilier s'essouffle en 1926, l'automobile, au début de 1929. Jeudi 24 octobre "Jeudi noir", Lundi 28 octobre « Lundi noir Â», Mardi 29 octobre 1929 "Mardi noir". LA CRISE DE 1929 ET SES CONSEQUENCES INTRODUCTION ’est la plus grave crise économique du XXe siècle, provoquée par krach boursier de Wall Street aux États-Unis le 24 octobre 1929. Le commerce mondial ralentit suite au déclenchement de la crise de 1929. À la fin de 1932, 40 millions de chômeurs complets sont recensés dans le monde industrialisé ; cela rend dérisoires les statistiques sur la baisse du coût de la vie – les prix s'étant effondrés. En vain, l'extrême gauche ou un patronat favorable (avec Paul Reynaud) à l'afflux d'une main-d'œuvre étrangère cherchent à se faire entendre. La guerre apparaît pour certain comme la solution. Le lundi, elles doivent y renoncer. Cette crise devient ainsi l’une des causes principales de la Seconde guerre mondiale. Quelques jours avant le krach (les 18, 19 et 23 octobre), les premières ventes massives ont lieu. Quiz La crise de 1929 : Venez tester vos connaissances historiques et économiques de la crise de 1929 par ce QCM ! Cette situation engendre des troubles graves : Les épargnants paniquent et se précipitent auprès de leur banque pour retirer leur argent. Les téléimprimeurs ont jusqu'à une heure et demie de retard sur les cours ; ainsi les vendeurs paniqués ne savent pas encore à quel prix ils ont cédé leurs titres. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Mais outre cette crise économique, de nombreux spécialistes de la crise de 1929, historiens et économistes, montrent comment ce krach boursier a déstabilisé les politiques économiques allemandes, permettant dans une certaine mesure l'arrivée au pouvoir du NSDAP à la suite du retrait brutal des capitaux américains d'Allemagne[2],[3].