Après son retour de Mostaganem (Algérie) où il a passé trois ans en compagnie de son maître Ahmad al-Alawi, il s’installe en Tunisie et commence une vie spirituelle qui allait durer 40 ans, passés dans la diffusion de la voie spirituelle. Il laisse une littérature abondante axée sur la moralité religieuse, la spiritualité sunnite et l’impératif d’observer les préceptes de l’islam. L'Ordre Mevlevi est mieux connu en Occident sous le nom des « derviches tourneurs ». Ces pratiques sont accomplies en privé ou en commun selon les cas[1]. L’un des plus grands maitres soufis, al-Hallaj, proclamait ainsi par les rues de Bagdad, « Je suis l’absolue vérité », à savoir Dieu lui-même ; d’autres écrivirent des poèmes amoureux, en arabe ou en persan, où la description de l’aimé correspond à celle de la divinité. Le dhikr est considéré comme une pratique purificatrice de l'âme, car on juge que le nom d'Allah possède une sorte de valeur théurgique qui agit sur l'âme. Au-delà des salafistes ou des sunnites, les soufis eux-mêmes considèrent que certaines pratiques inspirées du soufisme ne sont pas acceptables comme le maraboutisme en Afrique ou le fakirisme en Inde. ». Le premier volume (2006) s’est concentré sur Kubrâ lui-même dont ont été donnés en traduction trois textes majeurs : les Dix … Al-Ghazâlî né en 1058 et mort en 1111, est un soufi d’origine perse. Ces religieux très mystiques jouent à la fois les rôles de prédicateur, de thaumaturge (médecin guérisseur), d'éducateur et de chef politique. Cette légitimité par la référence au prophète n'entraîne cependant pas d'uniformisation du mouvement soufi : les écoles foisonnent et chacune a son style et ses pratiques. Par Allah, ils ne dansèrent pas pour Lui. — (Le Coran, « Le Fer », LVII, 27, (ar) الحديد. Les Maitres soufis Hotel Golden Tulipe Hammamet Tunisie le 28-12-2019. Toute sa vie durant, il n’a cessé de former les aspirants, de purifier les âmes et d’instruire ses disciples notamment par les sciences religieuses classiques telles que le droit musulman, la théologie musulmane et la langue arabe. Le soufi égyptien Ibn "Atâ" Allâh (1259-1309) est l'auteur d'une œuvree qui a pénétré tous les milieux mystiques de l'islam. La pureté du message de l’islam et la tradition du saint Prophète Mohammad (paix sur lui) ont été gardées intactes à travers une longue chaîne de transmission par les grands maîtres de Maktab Tarighat Oveyssi®. L’amour tient une place centrale dans l’enseignement soufi. Le plus ancien qui nous soit parvenu est celui de Muhammad Al-Daylamî (mort en 982), ‘Atf al-Alih al-Ma’lûf ‘alâ al-lâm al-ma‘tûf. Alors que l’islam orthodoxe tombait entre les … La Lumière selon les maîtres soufis Download books [PDF, TXT, ePub, PDB, RTF, FB2 & Audio Books] Les gens d'Allâh sont la colombe de la Jonction entre ce qui entre en existence et ce qui est incrée, entre le monde exotérique et ésotérique. Les réunions quasi quotidiennes, hebdomadaires et annuelles (à l’occasion de la nativité du prophète : le mawlid/mouloud) permettent d’exhorter les disciples à accomplir les devoirs religieux, de former un ordre soudé[38]. Les membres versent jusqu'à 30 % de leur salaire à la communauté[réf. Cette avancée oblige les soufis à fuir pour échapper au risque de persécutions[33]. Les musulmans soufis sont des personnes qui recherchent l'intériorisation, l'amour de Dieu, la contemplation, la sagesse dans le cadre d'une perspective initiatique et ésotérique. Elle a été fondée par Cheikh Ahmadou Bamba. La dernière modification de cette page a été faite le 22 octobre 2020 à 02:00. Il commence ses prêches et discours dans les campagnes et les zones rurales avant de s’attaquer aux grandes villes de la Tunisie. La Ushshakiyya a été présente dans l'Empire ottoman et aujourd'hui plus particulièrement en Turquie. Les formules varient selon les confréries et sont parfois accompagnées de musique et de danse (derviches tourneurs de Turquie), voire « hurlées », c’est-à-dire prononcées à très haute voix. Cette organisation formelle et donc en quelque sorte sociale ne veut évidemment pas dire que la nature du soufisme, qui est une voie spirituelle (sens originel du mot tariqa) soit fondamentalement transformée. Un diplôme lui est donné. Les troupes turques s'appuient sur des milices rebelles syriennes composées en grande partie d'anciens combattants de l'État islamique et d'Al-Qaïda (les deux organisations sont en général souvent hostiles aux soufis, qu'elles jugent déviants). La première phase est donc celle du rejet de la conscience habituelle, celle des cinq sens, par la recherche d'un état d' « ivresse » spirituelle, parfois assimilé à tort à une sorte d'extase ; les soufis eux-mêmes parlent plutôt d'« extinction » (al-fana), c'est-à-dire l'extinction du moi pour parvenir à la conscience de la présence de l'action de Dieu. C’est ce mouvement spirituel essentiel que vise à faire découvrir la série parue dans les Carnets spirituels sous le titre Écrits des Maîtres soufis. Les maîtres soufis de MTO. Et quand vint le chant, ils se mirent à braire comme des ânes. Les gens du tassawwuf ont écrit tout au long de l'histoire des ouvrages destinés à démontrer l'orthodoxie de leurs pratiques, citant en exemple les générations passées, parmi lesquelles un même personnage aurait été à la fois un savant reconnu et un adepte du soufisme, et cherchant les sources traditionnelles (versets ou hadiths) justifiant leurs pratiques, comme ce verset coranique : « Reste en compagnie de ceux qui, matin et soir, invoquent leur Seigneur ne désirant que Sa face. Cette conférence m’a certes intéressé, mais elle restait trop « intellectuelle » et ne satisfaisait pas ma recherche de spiritualité. ». En Inde, l'islam, sous l'influence de l'hindouisme et par le biais du soufisme, donna naissance aux célèbres ascètes musulmans les fakirs (de l'arabe : faqīr فقیر, lit. Tout musulman qui souhaite entamer son voyage spirituel vers Dieu fait l’expérience de rite initiatique et ésotérique afin de purifier son âme. Dès le début de l'islam, Abû Dharr, par exemple, un compagnon de Mahomet, se distingue par sa condamnation des puissants, qui lui a valu l'emprisonnement par les puissants de son époque[14]. nécessaire]. Tout au long de l'histoire, des savants se sont attachés à répondre à ces critiques, comme Al-Suyūtīet (notamment concernant l'utilisation du rosaire, que les opposants au soufisme dénoncent comme une innovation d'origine chrétienne). Le soufisme a pour objectif la recherche de l'agrément de Dieu, la promotion du tawhîd – « science de l'unicité de Dieu ». Cette première étape réalisée, le soufi doit revenir au monde extérieur qu'il avait dans un premier temps rejeté ; le lexique des soufis désigne cette phase par différents termes qui correspondent à autant d'aspects de ce second voyage : al-baqâ, la « subsistance ou la permanence », la lucidité (sahw), le retour (rujû') vers les créatures, semble-t-il. En 1979, c'est au tour de la République islamique iranienne de les persécuter, officiellement pour leur manque de soutien à la doctrine de gouvernement du « velayat-e faqih » (à savoir que le grand faqih chiite devrait être le leader politique de la nation). Il naquit à Téhéran (Iran) le […] Même si cette voie du souffisme est de tradition très ancienne, certains voient en l'alévisme un courant « libéral » ou « progressiste » de l'islam[36] qui diffère des interprétations orthodoxes et dogmatiques du sunnisme et du chiisme dit jafarisme. Le terme pourrait ainsi venir (mais la chose est difficile à préciser) [8] : René Guénon, utilisant une numérologie inspirée de la gematria pour la langue hébraïque, avance que le sens premier et fondamental du mot « soufi » est donné par « l'addition des valeurs numériques des lettres dont il est formé. III e-V e siècles de l’hégire (IX e-XI e s.). Il est rapporté, par exemple, que certains soufis ne mangeaient qu'une datte tous les quarante jours. Comme le dit[Où ?] Le troisième et dernier niveau est celui de l'âme apaisée. Mais ils ne l'ont pas observée comme ils auraient dû le faire. Une autre pratique régulière est la récitation de poèmes à caractère spirituel, notamment la louange du prophète de l'islam Mahomet. Vient ensuite le degré de l'âme qui se blâme elle-même, c'est-à-dire qui cherche à se corriger intérieurement; l'initié qui parvient à ce stade est appelé itinérant (salîk , du persan سالك [sālik], voyageur), allusion symbolique « voyage intérieur ». Si les maîtres soufis donnent une telle importance à l'amour, c’est qu’ils considèrent la station spirituelle qui y est associée comme une des plus insignes qui soient. Non revendiqué, il est attribué à des djihadistes proches de l'État islamique. Les maîtres soufis et leurs disciples des III e-V e siècles de l'hégire (IX e-XI e) : Enseignement, formation et transmission. Le terme « soufisme », lui, apparaît pour la première fois dans une langue occidentale en 1821 dans la thèse de Friedrich August Tholuck, Ssufismus [sic], sive theosophia Persarum pantheistica (Soufisme, ou la théosophie panthéiste des Perses)[6],[7]. En toute rigueur, le terme soufi désigne un individu parvenu à la réalisation spirituelle totale, et non un aspirant à une telle réalisation intérieure, qui devrait être appelé moutasawwif (مُتَصَوِّف [mutaṣawwif]). Le postulant à l'initiation est appelé mourîd (مُريد [murīd], novice ; nouvel adepte ; disciple ; désirant (Dieu)). Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le soufi, après avoir mené le grand combat, dépouillé de son individualité (ego) — ou plutôt l'ayant domestiquée — et délivré de toutes les visions partielles et illusoires qui y sont attachées, accède au degré recherché de connaissance de Dieu, et n'agit que par adoration de Lui ainsi qu'Il l'a dit : « Mon Serviteur ne s'approche de Moi par rien que J'aime plus que les actes que Je lui ai prescrits ; puis Il ne cesse de s'approcher de Moi par les œuvres surérogatoires jusqu'à ce que Je l'aime. Une théologie populaire s'est en effet développée dans le maraboutisme, lequel pratique indubitablement le culte des saints, polythéisme expliquant le fait que ce courant soit rejeté par l'unanimité des sunnites. Le rattachement à un maitre (cheikh) ainsi qu'à une méthode initiatique instaurée par ce cheikh (tariqa) va donner naissance à des « confréries » (terme à prendre dans un sens large). Les indiens de toute confession eurent tôt fait de voir en lui un baba (père), proche du soufisme et de l'hindouisme à la fois, enseignant sur le Coran et les écrits sacrés hindous en même temps, car on dit qu'il réalisa nombre de miracles, de son vivant et après sa mort. Quelques mois plus tard j’ai assisté à une autre conférence, au cours de laquelle j’ai eu la « révélation » que les maîtres soufis n’appartenaient pas uniquement au passé. le soufisme et les soufis selon ibn taymiyya1. Cet impact est particulièrement évident dans certains cas où le soufisme représente à lui seul la propagation de la religion musulmane : les exemples d'islamisation de l'Afrique de l'Ouest par la Tijaniyya, la Mouridiyya et la Qadiriyya, ou de la résistance menée contre les Russes aux XIXe siècle et XXe siècle par une population musulmane majoritairement rattachée à la Naqshbandiyya le montrent abondamment. As-tu jamais vu une adoration par du divertissement ? L'émission Réflexions, sur Canal Algérie, TVCoran a pour objectif de démystifier et de simplifier certains sujets ayant trait à la religion. 4 - Les Maîtres Soufis. Geneviève Gobillot et Jean-Jacques Thibon (éd.) Ainsi, cet affrontement historique entre soufis et opposants au soufisme continue de nos jours et même de manière accentuée avec l'expansion du salafisme. Cette critique s'appuie sur un hadith rapporté dans. Il en va de même pour la solidarité sociale et les œuvres de charité qui occupent une place de choix dans son enseignement. Le 24 novembre 2017, l'attentat de la mosquée de Bir al-Abed de la confrérie Jarirya fait au moins 305 morts et une centaine de blessés[26]. ». Le soufisme (en arabe : تصوّف, taṣṣawuf) est la vision ésotérique et mystique de l'islam[1]. Du point de vue doctrinal, le soufisme est un courant ésotérique et initiatique, qui professe que toute réalité comporte un aspect extérieur apparent (exotérique ou zahir) et un aspect intérieur caché (ésotérique ou batin). Les XIIe siècle et XIIIe siècle marquent pour le soufisme le passage à une structuration et une organisation beaucoup plus formelle sous la forme de tariqa (confréries). Il est donc évident que la notion de soufisme recouvre des réalités très variables : certaines sont purement spirituelles et métaphysiques tandis que d'autres représentent les conséquences de l'implication des maîtres soufis et de leurs disciples dans le domaine politico-social. L'exagération dans l'ascèse. Le principe de ilm al bâtîl fait référence à l'acceptation par le cœur du verset qui pourrait être traduit par « rien ne ressemble à Dieu ». ecrits des matres soufis achat vente livre stphane. Le pacte chez les maitres soufis. L’imam Al-Ghazâlî dit à ce sujet : « Aimer Dieu est l’ultime but des stations spirituelles et le plus haut sommet des rangs de noblesse. Le pacte chez les maitres soufis. Le soufisme se présente comme l'aspect ésotérique de l'islam. Disséminé sur les cinq continents, les soufis représentent aujourd'hui 70-90 millions de musulmans. La dernière modification de cette page a été faite le 25 novembre 2020 à 17:40. Il se caractérise parfois par des pratiques ascétiques visant à purifier l'ego (comme la méditation, mouraqaba), mais l'élément commun à tous les soufis sans exception, c'est le dhikr (prononcer « zikr »), qu'on pourrait traduire par « remémoration » ou « invocation », qui consiste à se remémorer Dieu notamment en répétant son nom ou des formules pieuses telles que la chahada (le témoignage de foi) de manière rythmée. C'est que ces derniers voient dans les enseignements soufis des dérives idolâtriques étrangères à l’islam qu'ils qualifient d'« authentique »[1]. En réalité, la plupart des grands maîtres soufis ont explicitement prôné le jihâd belliqueux classique . Les textes de cet ouvrage, issus d’un colloque qui s’est tenu à Lyon en 2006, portent sur les origines de la mystique dans l’islam, et plus particulièrement le soufisme. M Th Houtsma, T W Arnold, A. J. Wensinck. Le soufisme trouve ses fondements dans la révélation coranique et dans l'exemple de Mahomet [3], et on peut donc dire qu'il est présent, depuis les origines de la révélation prophétique de l'islam, dans les branches sunnite puis chiite, bien qu'il ait pris des formes différentes dans les deux cas. Le chant et la danse comme pratique religieuse. le maître soufi algérien Ahmad al-Alawi : « Que de fois on a employé ces expressions, alors que les gens ignorent ce que le Peuple entend par là ! Article ajouté le : 02 Samedi, 2013 à 09h47; Author: karkariya karkari; 1543. Dans la Sagesse des maîtres soufis, son dernier ouvrage, Ibn "Atâ" Allâh rend hommage à son maître al-Mursî et au maître de celui-ci, le Marocain Abû l-Hassan al-Shâdhilî, fondateur de l'ordre shâdhilî – l'une des principales composantes du soufisme Catherine Touaibi-Chatagny a exploré une partie de l’Asie centrale, terre de naissance d’importantes confréries soufies, visitant l’Ouzbékistan, le Turkménistan et une partie du Kazakhstan. Les soufis parlent d'union et de distinction, sans que les autres ne sachent de quoi il retourne, ce que sont l'union et la réalisation (tahqîq), autrement que théoriquement et par foi. Cette importance accordée aux secrets a même conduit à l'invention de langues artificielles par certaines confréries, l'exemple le plus notoire étant le Baleybelen. Ces courants rejettent le principe même de l'intercession (tawassoul), désignée comme une dérive idolâtre, et considèrent les rituels pour se rapprocher de Dieu comme des innovations dans la religion (bid'a) voire des superstitions[20]. Selon les soufis, leur voie est reconnue par les quatre écoles juridiques (madhhab) sunnites[17]. Le Tassawuf comprend non seulement la haqiqa mais aussi l'ensemble des moyens destinés à y parvenir, appelé tariqa — « voie » ou « sentier » — conduisant de la charia vers la haqiqa, c'est-à-dire de l' « écorce » (el-qishr) vers le « noyau » (el-lobb) par l'intermédiaire du « rayon » allant de la circonférence vers le centre. Nous avons établi dans les cœurs de ceux qui l'ont suivi la mansuétude, la compassion et la vie monastique qu'ils ont instaurée — Nous ne la leur avions pas prescrite — uniquement poussés par le désir de plaire à Dieu. Blogs. De nos jours, le wahhabisme est totalement opposé aux pratiques soufies. Sur les traces des maîtres soufis Une invitation à découvrir les sanctuaires des grands maîtres soufis d’Asie centrale. « J'ai pris le manteau du Melâmat, tantôt je m'en suis vêtu en y faisant le choix ; J'ai brisé la fiole de l'interdit, à qui ai-je fait du tort ! Parmi les ouvrages les plus récents qui présentent en détail à la fois les critiques et leur réfutation, on peut citer le Qawl al-ma'rûf de l'Algérien Ahmad al-Alawi (m. 1934), traduit en français sous le titre Lettre ouverte à celui qui critique le soufisme. On trouve ci-dessous une liste (loin d'être exhaustive) de maitres soufis, ou du moins reconnus comme tels par leurs disciples Sa doctrine spirituelle se distingue par son insistance sur le caractère indissociable entre la haqîqa (le savoir ésotérique) et la charî'a (le savoir exotérique). En fait, il consistait à se préoccuper du bien être des autres avant et prioritairement au bien-être et au confort de soi sans aucune attente ou espoir de récompense. 18 La question de la walāya est cruciale du point de vue théologique : Tabbara ne manque pas d’évoquer la fameuse controverse dans son rapport à la fonction prophétique. Ainsi Shirdi Sai Baba (1838-1918) est un brahmane devenu fakir, yogi, et sâdhu, puisque considéré par les musulmans, tout autant que par les hindous (qui voient en lui un avatar de Shiva), comme un saint homme, et un grand sage. L’imam Al-Ghazâlî dit à ce sujet : « Aimer Dieu est l’ultime but des stations spirituelles et le plus haut sommet des rangs de noblesse. Hazrat Salaheddin Ali Nader Angha, que ses étudiants appellent Hazrat Pir, est le maître soufi de l’école de soufisme islamique M.T.O. Ce courant fut important dans l'ensemble de l'Empire ottoman[15], exemple de Seyyid Nasimi[16] et son poème. Vivant des dons de croyants, les marabouts formés à l'école coranique enseignent l'islam classique, non sans lui ajouter des pratiques populaires et superstitieuses, voire magiques, rejoignant parfois des croyances animistes traditionnelles de l'Afrique. En Afrique noire, il existe deux grandes confréries, la Qadiriyya, fondée en 1166 par Cheikh Moulay Abd al Qadir al-Jilani. haydar Haydar ; Parfois je m'élève dans le ciel, et j'observe le monde ; D'autres fois je descends sur terre, et là, le monde m'observe ; Les soufis (non accomplis) ont déclaré comme étant haram (interdit) l'essence de cet amour ; C'est moi qui remplis cette essence, c'est moi qui bois ce vin ; ce pêché est le mien, qu'est-ce que cela peut vous faire ! Première lueur. C’est l’objet de la présente série, Écrits des Maîtres soufis, que de faire découvrir, au-delà des grands intellectuels qui ont illustré le soufisme, ceux qui furent vraiment, au milieu de leurs disciples, les Maîtres et les passeurs de la voie soufie. L’altruisme pratiqué par les anciens maîtres soufis du Khorasan allait bien au-delà de l’altruisme que j’ai décrit jusqu’ici. Les hypothèses sur l'étymologie du mot « soufi » au sens de « mystique» s'appuient surtout des similitudes phonétiques. Une tambourine, une flûte et la mélodie d'un faon… Parmi les courants de ce type, on peut mentionner le salafisme parmi lesquels le wahhabisme ainsi que certains mouvements salafistes jihadistes du type Al-Qaïda. Al-Ghazâlî (Ihya, I, Livre 1, bâb 2, bayân 2) mentionne par exemple que « Shâfi‘î s'asseyait devant [le soufi] Shaybân al-Râ‘î, comme un enfant s'accroupit à l'école coranique, et lui demandait comment il devait faire en telle et telle affaire ». Elle s'est illustrée par sa résistance à des années d'athéisme d'État. Pour certains, le soufisme prône l'existence d'une connaissance cachée (ilm al bâtin) et un idéal de non-attachement aux choses de ce monde. Les rites sont inutiles s'ils ne sont pas accomplis avec sincérité[14]. Aujourd'hui encore, les adeptes du wahhabisme rejettent violemment le soufisme et les confréries, considérés comme une dérive superstitieuse voire païenne. Revificateur de la, El-Haj Mohamed El Habri (m 1899), fondateur de la, Mohamed El Habri (1939), fils d'El-Haj Mohamed El Habri, Cheikh Belgacem Belkhiri (Maître et pôle des tariqa Qacimiya, Alawiya, Chadhouliya), Sidi Mohamed Abdelatif Belkaid (Tariqa Belkaydiya - notamment situé dans la ville d'Oran en Algérie ), Ebybakrine ould Cheikhna (Hamawiyya - Mali), Abouzakariya etilimçani Abdelmadjid Ben Aboura el Fardany (voie Fardanya), Cheikh Mouhamed Al-Amin Bara Diouf (Nitou Yallah Ki), Mourchid Souleymane Sy, dit Ashaboul Yamine (né en 1959), Cheikh Ahmed Abou-El-Maali (de la Mauritanie), Alireza Nurbakhsh (Maitre de la confrérie, Sidi Jamal Al Qadiri Boutchich (Maître de la confrérie Boutchichiyya), Serigne Mountakha Mbacké (khalif gènèral des mourides), Sidi Mohamed Faouzi El Karkari (Maître de la confrérie Karkariya). À quelques exceptions près (comme certaines voies naqshbandies), la majorité des voies spirituelles se rattachent traditionnellement au Prophète par l'intermédiaire d'Ali ibn Abi Talib. Haydar Haydar ; Certains ont questionné Nesimi : es-tu bien avec ton amour, ton créateur ; que je sois en bien ou en froid, qu'est-ce que cela peut vous faire, cet amour est mien ! Chaque soufi se rattache à une « chaîne » (silsilah) qui représente sa généalogie spirituelle, grâce à laquelle il est relié par différents intermédiaires au Prophète. Les soufis victimes de persécutions religieuses ː. Si Federico Gonzalez[32] pense que « pratiquement tous les martyrs soufis ont trouvé la mort aux mains d'autorités fanatiques religieuses ou légalistes littérales, toutes convaincues d'avoir raison et de représenter officiellement l'Islam », d'autres[réf. Les textes publiés dans le … imam malik se moque de la hadra danse des soufis. La Tijaniyya attache une grande importance à la culture et l'éducation, et encense l'adhésion individuelle du disciple (murīd)[42]. Pour les autres significations, voir, Controverse sur l'orthodoxie du soufisme et persécutions, Principales critiques contre le soufisme ou ses dérives, « Quiconque imite un peuple en fait partie. Dans la plupart des autres pays musulmans, les attaques contre les soufis et surtout, leurs zaouïas, viennent pour l'essentiel des salafistes ou wahhabites qui considèrent que leurs pratiques telles que la (seule) célébration des anniversaires des saints (même sans tomber dans le culte des saints) et les cérémonies de dhikr (« souvenir » de Dieu) relèvent de l'innovation religieuse blâmable (bid'ah) et du polythéisme (shirk)[23],[24],[25]. Bien que les croyances soient similaires et que le distinguo ne soit plus d’actualité, ces deux termes renvoient à des réalités sociales distinctes sous l'Empire ottoman : La Madaniyya est une confrérie sunnite reliée au patrimoine du prophète Mahomet par une chaîne de transmission traversant quinze siècles. ». Les spécialistes de l'islam présentent souvent le soufisme comme étant plus tolérant et pacifique. Or le mot soufi a le même nombre que el-hekmah el-ilahiyah, c'est-à-dire la « Sagesse divine » ; le soufi véritable est donc celui qui possède cette sagesse, ou, en d'autres termes, il est el-ârif bi'llah, c'est-à-dire « celui qui connaît par Dieu », car Dieu ne peut être connu que par Lui-même »[2]. Certains maîtres soufis ont été de grandes figures spirituelles au rayonnement universel. nécessaire]. nécessaire]. Damas-Beyrouth : Presses de l’Ifpo, 2012 (généré le … 12. Il a laissé des milliers d’oeuvres sur l’ensemble des domaines de l’Islam. Les principales accusations contre le soufisme ː, « Lorsque le Livre (Coran) leur était récité, ils baissèrent la tête, non par crainte [de Dieu], Toutefois, en 2016, la conférence islamique internationale de Grozny, inaugurée par le grand imam de la mosquée Al-Azhar, Ahmed al-Tayeb, rassemblant 200 personnalités sunnites du monde entier, s'est réunie dans le but de définir l’identité de ceux qui se font connaître comme les « gens du sunnisme » par opposition aux différents groupes considérés « égarés ».