Elle a alors 14 ans. Ainsi, son premier fils Guillaume et un bâtard d’Henri sont-ils nés à quelques mois d’écart ; Henri eut beaucoup d’autres bâtards tout au long de leur mariage. Vos avis. Les historiens ont longtemps attribué à Aliénor d’Aquitaine un rôle important de mécène, notamment auprès des troubadours, ayant été formée à l’exemple de ses père et grand-père. Elle se retire ensuite à Fontevraud. Une lettre de Suger à Louis VII évoque elle aussi des troubles graves dans le couple. Cette vision a été radicalement remise en cause récemment par K. M. Broadhurst : en effet, en regardant en détail les œuvres auparavant considérées comme commandées ou dues au patronage d’Aliénor, très peu comportent une mention de cette commande. D’un autre côté, sans qu’on puisse attribuer l’origine d’œuvres à des commandes royales, un certain nombre ont certainement été composées en leur honneur, ou dans le but de leur plaire, ou ont dû valoir à leur auteur une généreuse récompense. Il n'a pas de fils. En juillet, elle rend hommage au roi Philippe II de France, à Tours, puis rencontre son fils Jean sans Terre à Rouen. Grâce à elle et à son goût pour la poésie, de nombreux troubadours ont pu vivre de leur art. Elle parcourt alors l’Angleterre, y libère les prisonniers d’Henri II et leur fait prêter serment de fidélité au nouveau roi. Quand elle règne à Poitiers, elle ouvre une cour lettrée, y accueillant entre autres sa fille Marie de Champagne (protectrice de Chrétien de Troyes). Parution de livre “Aliénor d’Aquitaine” par Martin Aurell.En voici le descriptif : “Convoitée pour son vaste héritage, qui s’étend de la Loire aux Pyrénées et de l’Atlantique à l’Auvergne, Aliénor d’Aquitaine a marqué le XII e siècle de son empreinte. Les fils d’Henri II, poussés par Aliénor, s’allièrent au roi de France, Philippe Auguste, qui en profita et reprit toutes les possessions continentales de Henri II sauf l’Aquitaine. Seules les célébrités ayant une note de 4 ou + peuvent prétendre à une place au Paradis. Aucun autre fils ne naîtra. Elle devient l’héritière du duché d'Aquitaine à la mort de son frère Guillaume Aigret, en 11309. À la mort de Guillaume, elle devint duchesse d'Aquitaine et épousa le prince héritier de France, qui monta sur le trône … Cette dernière sera la mère de saint Louis. Cependant, le désaccord ressurgit à l’automne 1151. Dans les treize années qui suivent, elle lui donne cinq fils et trois filles : - Guillaume Plantagenêt (17 août 1153-1156) ; - Henry dit Henri le Jeune (28 février 1155-11 juin 1183), qui épouse Marguerite, fille de Louis VII le Jeune, roi de France ; - Mathilde (août 1156-1189), qui épouse Henri le Lion (?-1195) duc de Saxe et de Bavière en 1168 ; - Richard (8 septembre48 1157-1199), qui devient roi d'Angleterre sous le nom de Richard Cœur de Lion, épouse Bérangère de Navarre (1163-1230) et meurt sans descendance légitime ; - Geoffroy (23 septembre 115848-1186), duc de Bretagne par son mariage en 1181 avec la duchesse Constance (1161-1201), fille et héritière du duc Conan IV le Petit, mort en 1171 ; - Aliénor (septembre 116149-1214), qui en 1177 épouse le roi Alphonse VIII de Castille (1155-1214), mariage dont est issue Blanche de Castille ; - Jeanne (octobre 116550-1199), qui épouse, en 1177, Guillaume II (1154-1189) roi de Sicile puis, en 1196, Raymond VI de Toulouse (1156-1222) dont elle a un fils, Raymond VII de Toulouse (1197-1249), dernier des comtes de Toulouse et meurt après la naissance-mort de leur fille à Fontevrault ; - Jean (27 décembre 116650-1216), dit Jean sans Terre, roi d'Angleterre (1199-1216) qui épouse Isabelle d'Angoulême (ca 1188-1246) dont elle a un fils, Henri III d'Angleterre (1207-1272). « Aliénor d'Aquitaine » expliqué aux enfants par Vikidia, l’encyclopédie junior, La révolte de 1173-1174 et les quinze ans de captivité, https://fr.vikidia.org/w/index.php?title=Aliénor_d%27Aquitaine&oldid=1489020, Personnalité féminine par ordre alphabétique, Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0. La duchesse Aliénor n'a pas manqué non plus à la tradition familiale et, sa vie durant, a entretenu autour d'elle une cour de poètes comme son grand-père. Enfin, en janvier 1200, elle est en Castille où elle doit ramener une épouse pour l'héritier du trône de France : elle préfère Blanche de Castille, parmi ses deux petites-filles. Votre note : +- Tous les auteurs & célébrités. Aliénor d'Aquitaine est la fille de Guillaume X d'Aquitaine et d'Aenor de Châtellerault. Aliénor tente de rejoindre la cour de Louis VII à Paris mais est arrêtée avant par les soldats de son mari. Enfin, le prestige du couple est tel qu’il est présent dans la littérature contemporaine : dans les années 1150, un trouvère anonyme, originaire de l’Angoumois, refait la geste de Girart de Roussillon, en glissant plusieurs allusions à Aliénor d’Aquitaine. La même explication est donnée pour l’échec de celle de 1101 (celle de Guillaume le Troubadour). Aliénor espère lui reprendre le pouvoir mais, lors d'un voyage, elle est capturée et Richard finit par rallier son père. Plusieurs chroniqueurs évoquent l’affaire, tout en écrivant qu’il vaut mieux ne pas en parler, signe qu’elle est connue de tous et de nature à porter atteinte à la réputation de certains contemporains. Aliénor d'aquitaine est au Paradis! Aliénor, « l'autre Aénor » en langue d'oc, est ainsi nommée en référence à sa mère Aénor. Après la mort d'Henri II, le 6 juillet 1189, elle est libérée par l’ordre du nouveau roi, son fils Richard Cœur de Lion. Pendant que ce dernier est en croisade, elle gouverne en son nom jusqu’au début de 1191. Enfin, le mariage est annulé (à strictement parler, le divorce n'existe pas à l'époque). Il erre ensuite en Aquitaine, et meurt finalement de dysenterie. C’est dans la période 1167-1173 qu’elle commence à prendre des décisions d'importance, sans avoir besoin d’une confirmation d’Henri II. Une de ses armées, à Tours, est commandée par le petit-fils d’Aliénor, Arthur de Bretagne, et menace Fontevraud. Elle avait onze enfants avec son mari, Alphonse VIII de Castille, et beaucoup d'entre eux avaient de nombreux descendants. Plus tard, en 1155, le Normand Benoît de Sainte-Maure ne la nomme pas, mais fait son éloge dans son Roman de Troie, manière de dédicace ; de même, il chante les louanges du couple royal deux fois dans la Vie de saint Édouard. Elle régna sur la France et l'Angleterre et participa à la deuxième croisade. Malade, elle ramène néanmoins, en février 1201, le puissant vicomte Aimery VII de Thouars, qui s’était révolté, à l’obéissance. Ce long voyage, qui se termine par un échec de l'armée du roi, provoque des disputes, puis une rupture entre les époux. Parmi les enfants de Marie de Champagne, on compte Henri II de Champagne, qui devint roi de Jérusalem, et Thibaut III de Champagne qui succéda à son frère à la tête du comté. La représentation d'Aliénor d'Aquitaine sur le mur de la chapelle Sainte-Radegonde de Chinon est sujette à caution : il pourrait s'agir en fait de son fils Henri le Jeune couronné du vivant de son père ce qui lui permettait de porter couronne et manteau de vair. Le 18 mai 1152, six semaines après l'annulation de son premier mariage, elle épouse ce jeune homme fougueux, futur Henri II d'Angleterre, onze ans plus jeune qu'elle, puis, couronnée avec lui, elle devient reine d’Angleterre le 19 décembre 1154. Elle a été enterrée dans la En 1183, Henri le Jeune, endetté et auquel son père refuse la Normandie, se révolte à nouveau. Aliénor, « l'autre Aénor » en langue d'oc, est ainsi nommée en référence à sa mère Aénor. Les noces entre Aliénor et le futur Louis VII, roi de France, ont lieu le 25 juillet 1137 dans la cathédrale Saint-André de Bordeaux. Elle grandit au milieu de la cour de Poitiers, une des plus raffinées de l'époque. Elle échange quelques courriers avec Henri d’Anjou, aperçu à la Cour quelques semaines plus tôt. À la cour fastueuse qu'elle tient en Aquitaine, elle favorise l'expression poétique des troubadours en langue d'oc. {{ media.date_translated }}. De même, en 1184, Henri le Lion et son épouse Mathilde d'Angleterre intercèdent auprès d’Henri II, et la captivité d’Aliénor s’adoucit. Il était en effet un clerc du roi de France Philippe Auguste, fils de Louis VII, et son ironie à l’égard d’Aliénor est évidente55, de même qu’il n’a jamais fréquenté sa cour. Elle s’établit à Poitiers, y crée la Cour d’amour, dont quelques règles ont été rédigées par André le Chapelain (ou Andreas Capellanus) (voir plus bas). Alors que Richard Cœur de Lion est parti pour la Troisième croisade, elle va chercher Bérangère de Navarre et la conduit, en plein hiver, par les Alpes et l’Italie, jusqu’à Messine, où Richard s’apprête à appareiller pour la Terre sainte. Arnaut-Guilhem de Marsan était l'auteur d'un célèbre (au Moyen Âge) Ensenhamen de l'escuder, un guide qui expliquait comment se comporter en bon chevalier. En 1173, Aliénor d'Aquitaine trame le complot qui soulève ses fils Richard, Geoffroy et Henri le Jeune contre leur père, Henri II. Mais avant de mourir, il a demandé à son père, le roi Henri II d'Angleterre, de libérer sa mère. Ce personnage historique hors norme a inspiré de nombreuses fictions, notamment romanesques. Aliénor meurt finalement à Poitiers, à l'âge de 82 ans, le 31 mars 1204. Aliénor d'Aquitaine est la fille aînée de Guillaume X de Poitiers, duc d’Aquitaine. Durant toute cette période, l’analyse des chartes montre une assez faible implication d’Aliénor dans le gouvernement : elle est là pour légitimer les actes. Aliénor d’Aquitaine Petite-fille du notoire troubadour Guillaume d’Aquitaine, Aliénor hérite d’une écrasante succession. Aliénor d'Aquitaine fut une reine au destin exceptionnel. Sur cet incident, une infidélité qui paraît acquise aux contemporains, et même bien avant la mort d’Aliénor, les chroniqueurs brodent assez rapidement : Hélinand de Froidmont, dans sa Chronique universelle, comme Aubry de Trois-Fontaines, affirment qu’elle se conduisit plus en putain qu’en reine. Au cours de ce conflit avec Thibaut IV de Blois, en janvier 1143, la ville de Vitry-en-Perthois est prise, et l’église dans laquelle s’étaient réfugiés ses habitants incendiée. Elle n’y parvient qu’un temps : en mars 1193, il cède le Vexin à Philippe Auguste : aussitôt, elle l’assiège avec tous les barons anglo-normands (dont Guillaume le Maréchal) à Windsor. Les Ramnufides seraient également apparentés aux Guilhelmides, expliquant le choix pour succession pour le duché d'Aquitaine au début du X e siècle.. Gérard d'Auvergne est le neveu supposé Guérin II, fils de Guérin I er d'Auvergne. Elle reçoit l'éducation soignée d'une femme noble de son époque à la cour d’Aquitaine, l’une des plus raffinées du XIIe siècle, celle qui voit naître l'amour courtois (le fin amor). Mais rapidement, c’est Henri II qui prend les décisions ; cinq grossesses les sept premières années la tiennent peut-être à distance. Malgré sa réputation de femme légère, forgée a posteriori par des chroniqueurs, Aliénor est excédée par les infidélités de son époux. Une « légende noire » s'est tout d'abord constituée autour d'Aliénor d'Aquitaine avant sa réhabilitation par les historiens. Malgré son souhait de se retirer de la vie publi-que, elle continue à tenir des rôles officiels jus-qu’à son décès, en 1204. Néanmoins, elle obtient en 1191 du pape Célestin III pour l’un d’entre eux, Geoffroy, l’archevêché d'York. L'échec de la conférence de Montmirail (6 janvier 1169), et la difficulté de maintenir sa domination sur un ensemble aussi vaste et hétérogène poussent Henri II à une réforme dynastique. Peu de vies furent aussi remplies que celle d'Aliénor d'Aquitaine. Aliénor d'Aquitaine est la fille aînée de Guillaume X, duc d'Aquitaine et comte de Poitiers, lui-même fils de Guillaume IX le Troubadour , et d'Aénor de Châtellerault, fille d'Aymeric I de Châtellerault, un des vassaux de Guillaume X. Katharine Hepburn incarne Aliénor d’Aquitaine en 1968 dans le film de Anthony Harvey "Le Lion en hiver" T.C.D / VISUAL Press Agency . Dans un premier temps, Henri II tente de faire dissoudre le mariage (jusqu’à la mort de Rosemonde de Clifford), mais le cardinal Ugucione, nonce apostolique, lui oppose une fin de non-recevoir. Aliénor d'Aquitaine a longtemps été considérée comme un mécène en commandant des œuvres à : En 1162, à sa demande, commencent les travaux d’une nouvelle cathédrale à Poitiers. Ils reviennent séparément en bateau jusqu’en Italie. Guillaume IX d'Aquitaine, son grand-père, serait le plus ancien des troubadours. À la fin de sa vie, elle joue un rôle politique important en Occident.On appelle cela la transaction. Ils ont deux filles, Marie de France (1145-1198), qui deviendra comtesse de Champagne de par son mariage avec Henri Ier le Libéral, et Alix de France (1151-1195), qui deviendra comtesse de Blois de par son mariage avec Thibaut V le Bon. Cette trahison politique d’Aliénor doublerait donc la trahison matrimoniale. Guillaume de Tyr donne, quant à lui, lui une explication politique : Raymond de Poitiers aurait tenté de manipuler la croisade pour l’orienter vers le siège d’Alep et de Césarée, et aurait manipulé Aliénor pour qu’elle influence le roi. À la mort de son père en 1137, elle hérite du duché d'Aquitaine et du comté de Poitiers, c'est-à-dire tout le sud-ouest de la France actuelle. Elle fait alors un choix qui lui coûtera cher Devenue veuve, elle s’attache à défendre le pouvoir de ses fils, le célèbre Richard Cœur de Lion, puis Jean sans Terre. Ce qui est très important (…) c’est le fait (…) que les contemporains d’Aliénor ont réellement cru qu’elle était une reine luxurieuse et (pis encore !) Enfin, le mariage est annulé le 21 mars 1152 par le synode de Beaugency, pour motif de consanguinité aux 4e et 5e degrés (à strictement parler le divorce n'existe pas à l'époque). Fille de Guillaume d'Aquitaine, l'un des premiers mécènes des troubadours, Aliénor naquit en 1122 et fut élevée dans le faste d'une cour raffinée. L'éventuel fils aîné du couple sera titré roi de France et duc d’Aquitaine, la fusion entre les deux domaines ne … Son fils libéré, Aliénor d’Aquitaine se retire à l’abbaye de Fontevrault et décède en 1204, laissant derrière elle l’image quasi sacrée d’une femme politique d’une grande modernité. Elle échange quelques courriers avec Henri Plantagenêt aperçu à la cour de France, en août 1151, à l'occasion d'un règlement de conflit réclamant sa présence et, le 18 mai 1152, huit semaines après l'annulation de son premier mariage, elle épouse à Poitiers ce jeune homme fougueux, futur roi d'Angleterre, d'une dizaine d'années son cadet et qui a le même degré de parenté avec elle que Louis VII. Ce faisant, c’est elle qui décide de la rupture du mariage, chose impensable dans l’univers mental masculin d’alors : c’est pratiquement elle qui répudie son mari. Duchesse d’Aquitaine, elle occupe une place importante dans les relations entre les royaumes de France et d’Angleterre au XIIe siècle : elle épouse d'abord le roi de France, Louis VII, puis le futur roi d’Angleterre, Henri II. Belle et séduisante, un sourire charmeur, un doux regard, des manières nobles, l’esprit vif et cultivé, elle aime les fêtes et les fleurs. Aliénor pensait peut-être déjà épouser Henri, le fils de Geoffroy V d'Anjou, qu'elle avait rencontré en août 1151 à Paris alors qu'il accompagnait son père qui avait été convoqué par Louis VII. Cette consanguinité était connue au moins depuis 1143, mais Bernard de Clairvaux lui-même ne jugeait pas cela d‘une très grande gravité. Aussitôt, elle rentre à Poitiers et manque d’être enlevée deux fois en route par des nobles qui convoitent la main du plus beau parti de France : le comte Thibaud V de Blois et Geoffroi Plantagenêt. Elle apprend le latin, la musique et la littérature, mais aussi à monter à cheval et à chasser. Guillaume X propose au roi Louis VI - le gros Le contexte de la croisade aggrave encore la sensibilité à ce qui touche la sexualité : Jean Flori note que, en arrière-plan, la sexualité au cours de la croisade, même légale, était déjà jugée de façon défavorable : sans évoquer Aliénor, plusieurs contemporains attribuent l’échec de la deuxième croisade aux fautes morales des croisés. Pour la Pâques 1185, il la fait revenir sur le continent lors de la nouvelle révolte de leur fils Richard (Cœur de Lion), fils préféré d'Aliénor, afin qu'elle le ramène à la docilité. Aliénor d'Aquitaine est la fille aînée de Guillaume X, duc d’Aquitaine, lui-même fils de Guillaume IX le Troubadour, et d’Aénor de Châtellerault, fille d'Aymeric Ier de Châtellerault, un des vassaux de Guillaume X. Après l’annulation de son mariage avec Louis VII, elle rentre immédiatement à Poitiers. Aliénor d’Aquitaine (dite également Éléonore de Guyenne), née en 1122 sans doute près de Bordeaux, et morte le 1er avril 1204, à Poitiers, est une reine de France, puis d’Angleterre. Indignée par la nouvelle, et par l’absence de réaction du pape (qui protège normalement les croisés), Aliénor écrit néanmoins à celui-ci pour lui demander de l’aide et fustiger son inertie, parvient à rassembler l'énorme rançon (cent cinquante mille marcs d’argent, équivalant à deux années de recettes pour le royaume d’Angleterre) qu'elle apporte elle-même à Mayence à Henri VI, fils de Frédéric Barberousse (hiver 1193-1194)77. Profondément marqué par le drame de Vitry-en-Perthois et la sanction papale qui touche le royaume, Louis VII, à qui la jeune reine vient de donner une fille, annonce à Bourges, lors d'une assemblée tenue le 25 décembre 1145, qu'il participera à la deuxième croisade avec son épouse Aliénor. Elle accorde une charte de commune à Poitiers, et modernise la ville : construction de halles, d'une enceinte nouvelle, agrandissement de son palais, etc. Parmi les chroniqueurs les mieux placés, Eudes de Deuil choisit d’arrêter son récit juste avant l’arrivée du couple royal à Antioche. Aliénor d’Aquitaine, dite également Éléonore d'Aquitaine ou de Guyenne, née vers 1122 ou 1124 et morte le 31 mars ou le 1er avril 1204, à Poitiers et non à l'abbaye de Fontevraud, a été tour à tour reine des Francs, puis d’Angleterre. En juillet 1202, Philippe Auguste déclare Jean sans Terre félon, et saisit ses domaines. Par son père Guillaume X et sa mère Aliénor de Châtellerault, elle fait partie de la dynastie des ducs d’Aquitaineet sera l’héritière d’un riche domaine : l’Aquitaine et le Poitou. L'éventuel fils aîné du couple sera titré roi de France et duc d’Aquitaine, la fusion entre les deux domaines ne devant intervenir qu’une génération plus tard. Elle devient l’héritière du duché d'Aquitaine à la mort de son frère Guillaume Aigret, en 1130. Le prénom devient Éléanor en langue d'oïl. Lors de cette période de retraite monastique entrecoupée de sorties dans le monde, son autonomie de gouvernement n’est en rien limitée. En tant que fils, c’est Guillaume qui doit hériter, mais il meurt en bas âge, ce qui fait que c’est Aliénor, aînée des deux filles restantes, qui reprend le duché après son père. Sa fin de vie est agitée, car elle doit s'occuper des affaires de succession de deux royaumes. La blessure de Richard Cœur de Lion au siège du château de Châlus-Chabrol la tire de sa retraite. La découverte de l’Orient, avec ses fastes et ses mystères, fascine Aliénor et rebute Louis. Très belle, mais froide et réservée, d’esprit libre et enjoué, Aliénor déplaît à la cour de France : elle est critiquée pour sa conduite et ses tenues jugées indécentes ; de plus, les troubadours qu’elle fait venir ne plaisent pas toujours. Aliénor d`Aquitaine (1120 - 1204) Deux fois reine Corrigé du DST N°2 Histoire 1/ Le règne de Philippe Auguste (1180 DST histoire n°2 Décembre 2013 1/ Le règne de Philippe Bienvenue sur la généalogie de Juliette et Laurent ZANELLA, L'Arbre en Ligne utilise le logiciel Geneweb (version 7.0). Le prénom devient Éléanor en langue d'oïl. Aliénor d’Aquitaine Duchesse d’Aquitaine, Reine de France (1137 – 1152) puis d’Angleterre (1154 – 1204) 1122/1124 – Poitiers, 1204 Héritière du duché d’Aquitaine et du comté du Poitou à la mort de son père en 1137, Aliénor est mariée au dauphin de France qui deviendra roi sous le nom de Louis VII. Sur le chemin du retour, Richard est capturé en Autriche. En utilisant ces derniers, vous acceptez l'utilisation des cookies. Aliénor d'Aquitaine est la fille aînée de Guillaume X de Poitiers, duc d’Aquitaine.Aliénor, « l'autre Aénor » en langue d'oc, est ainsi nommée en référence à sa mère Aénor. Le domaine du roi de France s'accroît de ces terres entre Loire et Pyrénées ; mais le duché d Aquitaine n est pas rattaché à la Couronne, Aliénor reste duchesse, et l'éventuel fils aîné du couple sera titré roi deFrance et duc d Aquitaine, la fusion entre les deux domaines ne s opérant qu une génération plus tard. Propulsée à la tête du plus beau duché d’Occident, elle est déjà femme quand son père agonisant, le duc d’Aquitaine, la place sous la protection du roi de France, Louis VI. Mais un de ses fils devenu roi de France pourrait annexer ses possessions au domaine royal, ce qui aurait fait de lui le plus important des princes territoriaux français. - Alix (1150-1195), qui épouse Thibaud V de Blois dit « Le Bon » (1129-1191), comte de Blois 1152-1191. En 1170, elle s’établit à Poitiers et y crée la Cour d’amour. La découverte de l’Orient, avec ses fastes et ses mystères, fascine Aliénor et rebute Louis à la piété austère et rigoureuse. Elle fuit l’abbaye pour se réfugier à Poitiers, mais ne peut y parvenir et s’abrite à Mirebeau, y est assiégée par le duc de Bretagne du 15 juillet au 1er août, avant d’être délivrée par son fils Jean. Celle-ci est difficile à démontrer selon l'historien Edmond-René Labande. Aliénor et Bérangère le rejoignent le 30 mars. Aliénor est, pour lui, une « poupée manipulée », sans volonté, ce qui est une des deux manières principales dont elle a été représentée (avec la figure de la nymphomane). Le prénom devient Éléanor ou Élléonore en langue d'oïl, Eleanor ou Ellinor en anglais. Deux versions sur la conclusion de ces noces sont possibles : soit, craignant que sa fille soit enlevée (et épousée) par un de ses vassaux ou de ses voisins, le duc Guillaume avait proposé à son suzerain le roi de France, avant de mourir, d’unir leurs héritiers, soit le roi fait jouer la tutelle féodale que le suzerain détient sur l'orpheline héritière d'un de ses vassaux, et la marie à son fils (situation qui rappelle le « mariage oblique » décrit par les ethnologues). Elle invite le troubadour Jaufré Rudel à la suivre lors de la deuxième croisade, et emmène avec elle toute une suite, avec de nombreux chariots. Elle se retire à nouveau à Fontevraud à l’automne, et meurt à Poitiers, à l'âge de 82 ans, le 31 mars 1204, quelques semaines après la prise de Château-Gaillard par Philippe Auguste. », « Au demeurant, la réalité de l’adultère importe peu (…). De même, Barking et Philippe de Thaon lui dédient des œuvres. Elle passe également des accords commerciaux avec Constantinople et les ports des Terres saintes. Son activité est suspendue pour la période 1173-1189, avant de reprendre dès sa libération. {{ mediasCtrl.geTitle(media, true) }} Elle n’a que quinze ans lorsque son père la propose en mariage au fils du roi L… Cette révolte est soutenue par Louis VII, le roi d'Écosse Guillaume Ier, ainsi que les plus puissants barons anglais. Elle est emprisonnée pendant presque quinze années, d’abord à Chinon, puis à Salisbury, et dans divers autres châteaux d’Angleterre. Eleanor, la reine de Castille, était le sixième enfant d'Aliénor d'Aquitaine dans son second mariage. Dans les deux cas, l’élément primordial est cette évocation d’une possibilité d’annulation du mariage à l’initiative de l’épouse, et qui a forcément dû être préméditée. Il apparaît donc que la cour Plantagenêt protège les artistes, et que l’époque connaît une importante floraison littéraire, qui pénètre très peu à la cour de France. Les membres du site ont décidé de porter Aliénor d'aquitaine au plus haut niveau du site en lui attribuant une note moyenne de 5 sur 5 avec 1 note. Tout comme avec Louis VII, elle n’agit que très peu politiquement. Il affirme également que ces cours d'amour sont des inventions d'André le Chapelain qui poursuivait peut-être des buts politiques en voulant discréditer Aliénor. Il tend un guet-apens à son père à Limoges, soutenu par son frère Geoffroy et par le roi de France Philippe Auguste. Elle reçoit l'éducation soignée d'une femme noble de son époque à la cour d’Aquitaine, l’une des plus raffinées du xiie siècle, celle qui voit naître l’amour courtois (la fin amor), et le rayonnement de la langue occitane, entre les différentes résidences des ducs d’Aquitaine : Poitiers, Bordeaux, le château de Belin où elle serait née, soit encore dans un monastère féminin. Aliénor est emprisonnée pendant presque quinze années. Son père meurt à 38 ans (en 1137). En 1162, à sa demande, commencent les travaux d’une nouvelle cathédrale à Poitiers. Mais c'est également un fin lettré, qui compose des poèmes pendant la cr… Aliénor est couronnée reine des Francs à Noël 1137 à Bourges (son époux avait déjà été sacré du vivant de son père, à l’âge de neuf ans, mais il est couronné sous le nom de Louis VII). Aliénor … Après 1154, tous ses actes sont soit précédés d’une décision du roi d’Angleterre, soit confirmés ensuite par lui. En tout cas, elle le suit au cours de ses voyages s'il a besoin d’elle, le représente quand il ne peut se déplacer (à Londres fin 1158 et en 1160), sinon elle est tenue plus souvent dans les domaines Plantagenêt que dans les siens. Richard épouse Bérangère à Limassol le 16 mai. Arbre généalogique Branche d'Aquitaine, jusqu'à Aliénor d'Aquitaine. Au XIIe siècle, le duc d’Aquitaine avait trois enfants : Aliénor, Pétronille et Guillaume. En 1146, le pape Eugène III jette l'interdit sur le royaume de France. Mais il échoue, et doit subir un siège à Limoges, puis s’enfuir. Geneanet utilise des cookies à des fins de personnalisation de contenu dans ses différents services. Comme de coutume, les festivités de mariage durent plusieurs jours, au Palais de l'Ombrière à Bordeaux, et se répètent tout au long du voyage vers Paris. Grâce à ce mariage, l'influence du roi de France s'étend jusqu'aux Pyrénées, mais Aliénor reste la propriétaire des terres entre la Loire et les Pyrénées. En 1137, Aliénor épouse le futur roi de France. Elle est inhumée à Fontevraud où l'on peut toujours voir son gisant polychrome qui voisine avec ceux de son second mari Henri II Plantagenêt, de son second fils arrivé à l'âge adulte Richard Cœur de Lion et d'Isabelle d'Angoulême, l'épouse de Jean sans Terre. Le principal étant qu’elle montre une inépuisable énergie pour maintenir entier le domaine des Plantagenêt. Avant la fin du Moyen Âge, l’évènement est grossi et transformé : on identifie l’amant à Raoul de Faye, ou à un Sarrasin bientôt assimilé à Saladin (enfant à l’époque). En 1173, elle trame le complot qui soulève ses fils Richard, Geoffroy et Henri le Jeune contre leur père, Henri II. Elle gère la succession de Richard, mort en 1199, et prête allégeance à Philippe Auguste, auquel elle accorde pour son fils Louis, la main de Blanche de Castille, sa petite-fille.