Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. « Ce renflouement et ses nombreux prédécesseurs des années 1980,1990 et des premières années 2000 ont envoyé un signal fort aux banques : n’ayez pas peur des prêts qui tournent mal, l’État ramassera les morceaux » (mon post du 19 février 2018, ci-dessous), https://blogs.letemps.ch/sergio-rossi/2018/02/19/la-fed-soudoyee-par-la-finance-de-marche/#comments. La sortie du Royaume-Uni et de l'Italie du Système monétaire européen les 16 et 17 septembre 1992 et les dévaluations de leurs monnaies entame largement la compétitivité des entreprises françaises : les exportations s'affaissent de 5 % par trimestre à partir de l'automne 1992[3]. Lavalin, entreprise symbole de réussite dans les années précédentes, dépose ainsi le bilan au cours de l'année 1991 et doit fusionner pour former SNC Lavalin[9]. Il remonta quelque peu au milieu des années 1990 lorsque plusieurs se mirent à espérer que léconomie allait bientôt recommencer à croître, mais comme cela ne se produisit pas, le prix des actions chuta de nouveau. Des taux de croissance r”els annuels ”lev”s des investissements (7%), L'économie canadienne connait à la fin des années 1980 une plus forte inflation que l'économie américaine, les taux d'intérêt au moment de l'entrée en récession étaient aussi plus élevés au Canada qu'aux États-Unis. http://www.zerohedge.com/sites/default/files/images/user3303/imageroot/2017/08/04/20170806_china1.png. » (Le Canada en faillite ?) De nos jours, peut-on encore et raisonnablement parler de capitalisme ? Aussi la rupture des années 1974-1975 est-elle perçue comme un événement passager, dû à une cause fortuite : la hausse des prix du pétrole. L'éditorial maintient que si aucune action particulière n'était prise dans le budget 1995–96 (qui était alors en préparation), le Canada pourrait alors se retrouver dans la situation du Royaume-Uni des années 1970 et en venir à demander une aide du Fonds monétaire international[11]. La crise se poursuit l’année suivante. Pourtant, l’avenir démontrera que Raghuram Rajan fut l’un des rares économistes à évoquer très tôt les risques de l’innovation financière, bien avant la crise financière qui a dévasté les États-Unis en 2007, puis toute l’économie mondiale. Que l’histoire des inégalités croissantes – de revenus – demeure un phénomène accélérateur des crises selon sa thèse également partagée par Paul Krugman et Robert Reich ? Il est alors prévu que le Québec et l'Ontario soient plus touchés par le ralentissement que les provinces de l'Ouest[7]. Un fort endettement des ménages et des entreprises, résultat des dettes contractées au cours de la décennie précédente. Cette baisse est amplifiée par le recul des exportations vers les principaux partenaires commerciaux de la France, eux aussi entrés en récession à la fin-1992. La crise actuelle se rattache à une bulle ap-parue dans l’immobilier résidentiel améri-cain à la fin des années 1990. Enfin, à la lumière de ce qui précède, les propos provocateurs (2016) de la présidente française de l’Association syndicale des magistrats, Manuela Cadelli, reprennent du sens : « Le libéralisme était une doctrine déduite de la philosophie des Lumières, à la fois politique et économique, qui visait à imposer à l’Etat la distance nécessaire au respect des libertés et à l’avènement des émancipations démocratiques. De bulle en bulle, de crise en crise, n’y a-t-il pas suffisamment matière à renverser les dogmes? Si l’on inclut les actifs de bilan et de banque parallèle présentés ci-dessous, «les banques chinoises auraient accumulé une exposition à des actifs équivalant à 650% du PIB». En 1990, les signes de surchauffe économique se multiplient dans le monde. LA CRISE ÉCONOMIQUE ASIATIQUE NORTIA _2015.12.21 CE QU’IL FAUT RETENIR DE CETTE CRISE Début : 1996 Fin : 2000 02 Juillet 1997 Pic La crise économique asiatique a été causée par la dévaluation des monnaies des pays émergents de l’Asie du Sud-Est, suite à l’abandon du système de taux de change fixe, ce qui a provoqué un Partant de ce postulat, l’économie de marché (et la politique monétaire de surcroît) ne peut fonctionner sans le levier de la dette : l’argent est de la dette, tout comme la croissance repose sur de la dette et que la spéculation se nourrit ā la dette. En savoir plus, Les non-dits de l'économie © 2020 Le Temps SA, Les non-dits de l'économie | Le blog de Sergio Rossi, La crise a commencé dans les années 1990. Le fascisme se définit comme l’assujettissement de toutes les composantes de l’État à une idéologie totalitaire et nihiliste. Adoption d’un premier plan de secours historique de l’UE d’un montant de 750 milliards d’euros ; octobre 2011, sommet de la zone euro à Bruxelles pour tenter d’apporter une réponse globale à la crise de la dette ; tours de vis budgétaires décidés en 2011 à travers toute l’Europe et qui ne manqueront pas d’affaiblir la croissance économique, ce qui fera mécaniquement chuter les recettes fiscales, rendant nécessaires de nouvelles mesures de rigueur ; 2012, poursuite des mesures non-conventionnelles des banques centrales sous l’autisme d’une politique politicienne rejetant systématiquement les travaux qui vont dans le sens qu’à elles seules, les banques centrales ne peuvent stimuler la reprise économique surtout lorsque les politiques budgétaires menées par les États apparaissent restrictives (réf. Si ces profits étaient investis pour produire et augmenter le niveau d’emploi, il n’y aurait rien de mal – pour autant que l’on respecte les droits environnementaux et qu’il y ait des conditions de travail absolument correctes, entendez des rémunérations et des horaires de travail permettant à tout un chacun de vivre dignement. « Impossible d’imaginer que le capitalisme va poursuivre son chemin. Prudemment et sans grande cohérence, le gouvernement a reconnu la crise. Lindice Nikkei tombe de plus de 60%, passant dun sommet de 40,000 points à la fin de 1989 à 15,000 points en 1992. C'est ainsi au tournant des années 1992-1993 que la France entre en récession, pour la première fois depuis 1975. Fin 2011, par exemple, trois de ces fonds alternatifs ont généré 3 milliards de dollars en 2 mois seulement, en coulant la dette portugaise, et leurs gains représentaient la moitié de l’austérité que devra consentir le Portugal en 2013, ou de la somme que devait trouver Chypre pour accéder à l’aide de l’UE. Je m’explique via mon hémérothèque : fin du système monétaire de Bretton Woods en 1971/Accord de la Jamaïque en 1976 ; libéralisation des taux de change ; libéralisation des taux d’intérêt dans les années 1980 ; transformation du mode de financement du déficit des Etats (par l’émission de monnaie) à un financement au travers des marchés financiers (par l’émission d’obligations) ; abrogation du « Banking Act de 1933 » en 1999 par le «Gramm-Leach-Bliley Act Financial Services Modernization Act» ; création en Europe d’une « zone monétaire NON optimale » et première cotation de l’euro le 04 janvier 1999 ; le 1er juin 2001, la Grèce remplit les critères de Maastricht en rejoignant la zone euro ; en 2002, l’Allemagne ne peut plus jouer sur la valeur de sa monnaie en dépréciant son taux de change puisqu’elle n’a plus le Deutsche Mark ; mise en place des réformes Hartz du marché du travail en Allemagne entre 2003 et 2005 (dévaluation salariale compétitive) ; à partir de septembre 2008, sauvetage du secteur bancaire par les contribuables ; attaques spéculatives de hedge funds anglo-saxons sur les dettes publiques en zone euro, à partir de 2009 ; mai 2010, adoption du Fonds européen de stabilité financière (FESF) pour venir en aide aux pays de la zone euro. Cette crise est aggravée par le fait que la pensée néo-libérale qui en est à l’origine oblige l’État à l’équilibre des finances publiques indépendamment de la situation conjoncturelle. Le retournement de l'immobilier compromet une grande partie des créances émises dans les années d'euphorie. La hausse des taux au cours de l'année 1990 se justifie par la perspective de l'instauration de la taxe sur les produits et services (équivalent de la TVA) qui faisait craindre une hausse de revendications salariales et donc de l'inflation. 1997 : Crise financière en Asie 2000 : Krach boursier (éclatement de la bulle internet) 2002 : Mise en circulation de l’euro 2007 : Début de la crise des "subprimes" aux EU 2008 : Faillite de la banque américaine Lehman Brothers et début de la crise financière et économique mondiale. L'économie américaine accélère en 1992-1993 et retrouve son niveau de croissance des années 1980 dès l'année 1993. Quelques jours plus tard la Banque du Canada fut forcée d'augmenter son taux directeur d'un pour-cent pour soutenir le dollar canadien, tombé à 71 cents américains le jour de la publication de l'éditorial[12]. Les exportations reculent (-0,4 %) mais dans une moindre mesure que les importations (-3,1 %). Les origines de la crise économique de l’Argentine en 2001. L’effet de levier de Lehman Brothers, au moment de sa chute, le 15 septembre 2008, était du même ordre (31). L'industrie de la défense est affectée par la fin de la Guerre froide et connaît des vagues de licenciements massives avec 240 000 emplois supprimés sur la période 1990-1992 soit 10 % des emplois du secteur. Pendant la grande croissance des années 1945-1970, on avait pu croire que les phénomènes économiques étaient définitivement maîtrisés et que les interventions de type keynésien dans l'économie permettaient d'écarter les crises. C'est en juillet 1990 que l'économie américaine entre en récession, interrompant alors la plus longue période d'expansion économique des États-Unis à l'époque. La crise de l'immobilier affecte particulièrement les banques françaises. [réf. Les prix de limmobilier seffondrèrent également pendant la récession, de 80% entre 1991 et 1998 (Herbener 1999) Le produit … Elle demeure donc un modèle de développement, dont l’origine remonte aux années 1960. Celle-ci a en effet été encore amplifiée par plusieurs facteurs[1] : La combinaison de ces facteurs (endettement et hausse des taux) a forcé les ménages à réduire leur demande pour se désendetter et les banques à réduire leur offre de crédit face aux risques de défaut. La crise des années 1990 a servi de contre-modèle. La récession mondiale fut une conséquence rapide du Krach d'octobre 1987 résultant d'un effondrement de la bourse d'une ampleur sans précédent qui a vu la chute du Dow Jones Industrial Average de 22,6 %. Si toutes les recherches universitaires conduite depuis sa thèse doctorale de 1991 sur les dangers de la relation privilégiée des banques avec les entreprises trouvaient leur aboutissement au cours de ses fonctions d’économiste en chef du FMI, le rapport de Raghuram Rajan ne fut pas pour autant pris au sérieux en 2005. « La Russie ne sera jamais aussi forte quelle voudrait lêtre mais ne sera jamais aussi faible que le voudraient les autres. La crise, nous rappelle A. Gunder Frank, ne signifie pas la fin ; elle est une période durant laquelle une entité ou système social, économique et politique malade ne peut continuer à vivre comme avant et doit, sous peine de mort, entreprendre des trans- formations … Les années 1990 coiffent une période cruciale pour comprendre la trajectoire que l’économie globale a suivie jusqu’à présent. Toutes les composantes du produit intérieur brut sont défaillantes sur l'année 1993[5]: La morosité de la conjoncture économique se caractérise par une forte hausse du chômage et des déficits publics au cours de la récession. La récession a un impact direct et important sur le marché du travail américain, l'économie américaine aurait détruit 1,623 millions d'emplois soit 1,3 % des emplois non-agricoles selon le Département du travail. Plusieurs établissements financiers choisissent de mettre en place des structures de défaisance pour se séparer de leurs actifs immobiliers douteux, c'est le cas du Crédit Lyonnais (qui crée alors l'OIG) et du Comptoir des Entrepreneurs dans les années 1994-1995. Mais tout aussi alarmant que les actifs bancaires de bilan de la Chine sont les actifs bancaires parallèles. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour l’anecdote, revenons sur les attaques des fonds alternatifs en zone euro entre 2009 et début 2012 avec un extrait de la chronique d’une journaliste économique et ancienne professionnelle des marchés financiers, Myret Zaki : « Des fonds comme Brevan Howard, Caxton Associates et GLG Partners ont gagné des sommes colossales sur des paris impliquant la dette en euros. Afin de résorber la production qui ne peut pas être vendue sur le marché, étant donné que l’apport du secteur public a été émasculé en ce qui concerne son soutien à la demande globale, les institutions financières ont enflé une énorme bulle du crédit privé dont l’éclatement a ravagé le système économique dans son ensemble, provoquant des dégâts et des souffrances énormes à long terme. Mais (pour les « Cyniques ») tout va pour le mieux dans « le Meilleur des Mondes » du moment que les bulles sont maintenues en apesanteur par les banques centrales. Quinzième puissance économique mondiale en 2010, elle connaît une croissance économique soutenue (+6,1 % d’augmentation du PNB en 2010) et un important excédent de sa balance de paiements. C’est souvent la chute des dépenses des consommateurs, causée par une hausse des prix et une baisse des revenus, ou encore par des incertitudes par rapport à l’avenir, qui entraîne un ralentiss… En plus de ces conséquences économiques, l'instauration de la TPS entraîne une forte impopularité envers le gouvernement de Brian Mulroney. La consommation des ménages est extrêmement molle (+0,4 % en volume) connaissant sa plus faible croissance en trente ans. Dans Paris, le prix des biens immobiliers baisse de 40 % en euros constants entre 1991 et 1996 et la reprise durable du marché immobilier parisien n'intervient qu'en 1998. De 1929 à 1933… Et comme toute bulle, ici immobilière, il y a un moment donné un krach et une chute des prix. Des créances douteuses estimées à 900 milliards d’euros ! Les États sont passés d’un mode de financement de leurs déficits par la planche à billets (l’émission de monnaie) à un financement sur les marchés financiers (par l’émission d’obligations). Les années 1990 coiffent une période cruciale pour comprendre la trajectoire que l’économie globale a suivie jusqu’à présent. 1La crise économique a révélé progressivement une ampleur qui a pu conduire à une comparaison avec celle de 1929.Crise financière devenue crise économique à l’automne 2008, elle provoque une remise en cause des valeurs qui ont sous tendu le développement de l’économie occidentale au cours des dernières décennies. Les cycles économiques Après le décès de Moulay Hassan I, en 1894, et l’éclatement de la crise économique, le Maroc devint en 1912 un protectorat français. La crise s’est rapidement répercutée sur les marchés boursiers par une chute des cours (le « krach de l’automne 2008 »), tandis que le resserrement du crédit pour les entreprises et les ménages pèse sur l’activité économique déjà affaiblie par la crise en cours depuis 2007. La hausse du PIB en volume est limitée à 1,5 % en 1992 et enregistre une baisse de 0,9 % en 1993, la première baisse depuis 1975[4]. Ces erre… Quant aux entreprises cotées, bon nombre furent « complices de la récession » en usant et abusant de la manne des banques centrales, via le truchement des marchés boursiers. Le Wall Street Journal provoque un électrochoc en janvier 1995 dans un éditorial titré « Bankrupt Canada? Si, par contre, comme cela est le cas de manière assez générale, les profits sont placés sur les marchés financiers afin d’y gagner des rendements dépassant le taux de croissance économique, alors le système capitaliste est voué à la crise; une crise de surproduction induite par la financiarisation de l’économie dans son ensemble. Les marchés obligataires, qui avaient trop anticipé la poursuite de la baisse des taux courts, effectuent une correction brutale de plus de 200 points de base pendant presque toute l'année. En 1991, la bulle immobilière éclate en Suisse et le PIB recule. Prévenez-moi de tous les nouveaux commentaires par e-mail. » Baron Otto Eduard Leopold von Bismarck (1815- 1898). Dans le même temps le nombre de ménages bénéficiaires de l'aide sociale passe de 88 000 en avril 1990 à 102 000 (soit environ 153 000 personnes). La récession du début des années 1990 est le nom donné à la période de ralentissement économique qui a affecté une grande partie du monde à la fin des années 1980 et au début des années 1990. Extrait (A.S – 1978) : « Quand les Etats occidentaux modernes se sont formés, fut posé comme principe que les gouvernements avaient pour vocation de servir l’homme, et que la vie de l’homme était orientée vers la liberté et la recherche du bonheur (en témoigne la déclaration américaine d’Indépendance.) On imposa ainsi à la population mondiale un régime de croissance économique basée sur la finance de marché, au lieu de la production de biens et services, en tant que source de profits pour les entreprises. à la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, publiée en 1936 par J.M. L’État est maintenant au service de l’économie et de la finance qui le traitent en subordonné et lui commandent jusqu’à la mise en péril du bien commun ». Avant la crise, lÕ”conomie du Cameroun a enregistr” entre 1980-81 et 1985-86 un fort taux de croissance (pr‘s de 8% en termes r”els par an) gr›ce essentiellement au d”veloppement du secteur p”trolier. Les prévisions de croissance sont revues à la baisse dès janvier 1990 tout comme les prévisions de mises en chantier. Nos « Cyniques » – à l’ère de la finance prédatrice et globalisée – savent-ils que quatre banques françaises d’importance (pour ne prendre qu’elles) souffrent actuellement de fonds propres amenant un effet de levier moyen de 25,53 (de 21,92 pour le Crédit Agricole à 31,41 pour la Société Générale), ce qui signifie qu’elles ont 25,53 euros d’engagements pour 1 euro de cash, de liquidité. Par analogie, comment ne pas revenir aussi sur le phénomène du « Moral Hazard » soulevé en P.231, lorsqu’il fait référence aux différents sauvetages publiques? Le niveau des taux affecte négativement l'économie canadienne, en freinant notamment les investissements des entreprises, qui entre dans la décennie déjà affaiblie. Sergio Rossi est professeur ordinaire à l’Université de Fribourg, où il dirige la Chaire de macroéconomie et d’économie monétaire, et Senior Research Associate à l’International Economic Policy Institute de la Laurentian University au Canada. Aujourd'hui, il reste évidemment des défis à relever, mais la conjoncture économique et financière du Canada est dans l'ensemble beaucoup plus favorable qu'elle ne l'était il y a sept ans. Extrait de ma réaction (comme piqûre de rappel) sur un autre blog, cette année : « Dans les années 1980 s’est amorcé un mouvement de libéralisation des taux d’intérêt. La reprise économique est entravée par la faiblesse de la demande extérieure adossée aux États-Unis notamment en provenance du Japon et de l'Europe occidentale dont l'entrée en récession intervient plus tardivement qu'aux États-Unis. Crise financière solutions du mercredi 18 mars 2020 avec droit communautaire. Vous vous souvenez (M) de nos échanges constructifs, il y a maintenant des années de cela, sur le phénomène grandissant et alarmant du Shadow banking ? L'addition de ces deux chiffres donne 27 % de la population active de Montréal sans travail[10]. La faiblesse du niveau de crédits accordés par les banques qui procèdent à un assainissement de leurs bilans. Lindice Nikkei tomba sous les 12,000 points. Par essence, la dette et ses composantes sont donc directement tributaires des aléas du marché et du capital de confiance (accordé ou non). Jusqu’à nos jours, non seulement les politiques ont été les complices des marchés financiers en spéculant (à tord) sur l’hypothèse de la « théorie du ruissellement », mais leur leadership construit sur le modèle de la « pensée dominante » a favorisé le creusement des inégalités tout en dénouant le filet social de protection dont jouit une démocratie qui se respecte. A l’aune de nos temps modernes où l’obscurantisme a évincé « les Lumières » et la « science économique » est devenue misère, où la pertinence de quelques lampistes avertis reste pourfendue par la diatribe « des Cyniques » dans une passe d’armes visant la mise à mort d’un changement de paradigme déjà mort-né, en juin 2018 ; comment ne pas se souvenir encore et encore du « Triomphe de la cupidité » de Joseph Stiglitz – ce prix Nobel d’économie – qui précisa en page P.47 de son ouvrage (traduction française de Freefall – America, Free Markets, and the Sinking of the World Economy paru en janvier 2010 aux États Unis) qu’«une réglementation laxiste sans argent bon marché n’aurait peut-être pas conduit à une bulle (réf. Au Canada, les changements sont considérables. Les champs obligatoires sont indiqués avec *. Une perte sèche de seulement 1/25e de leur bilan, soit 4%, consommerai tous leurs fonds propres et les mettrai techniquement en faillite. Ou sur la réflexion poursuivie par les deux économistes du FMI, Michael Kumhof et Romain Rancière (2011) qui ont fournit de nouveaux éléments empiriques ? La dégradation de l'activité a un impact direct sur les finances publiques[5]: le volume des prestations sociales versées croit de 6,8 % au cours de l'année 1993 tandis que les recettes fiscales augmentent de 2,4 % notamment du fait des relèvements de taux de cotisations et charges opérés en 1993. Cet effondrement, plus grand que celui du Krach de 1929, a été traité assez efficacement par l'économie m… C’est en ces termes que le chercheur, historien, sociologue et économiste à l’Université de Yale – Immanuel Maurice Wallerstein – avançait il y a quelques années qu’aucun système historique n’est éternel et que « le cycle d’essor passé, on se dirige indubitablement vers la régression ». L’inflation existe même si on ne la voit pas, L’endettement privé comporte un risque systémique, Le confinement coûte moins cher que le chaos, La fête des morts qui ressuscitent comme des zombies. Néanmoins, en raison de cette pandémie et du blocus, il est confronté aujourd’hui à une profonde crise économique », explique Franco Cavalli, président de mediCuba Europe. Les années 1990 furent en effet les années durant lesquelles l’État social a commencé à être attaqué par la droite, qui imprima un virage à 180 degrés au secteur public, afin de favoriser les personnes très nanties et les grandes entreprises transnationales. Le 1er février 1993, la punt irlandaise est dévaluée de 10%. Cette pensée, qui dicte les choix publics dans la plupart des pays, empêche d’utiliser les dépenses publiques de manière anticyclique, évitant que l’État s’endette car cela pourrait l’amener à relever la charge fiscale sur les très hauts revenus et les très grosses fortunes, censés contribuer au bien commun soutenant les personnes les plus démunies au sein de la société. Depuis, il a chuté de 21 %4. La crise économique du Japon a été initiée par une crise financière. À l’œuvre dans sa propre rapport, , le front du marché unique provoque l’intervention de. À ce jour, les économistes se demandent toujours si un événement en particulier, comme le krach de la bourse de New York en 1929, est à l’origine de la crise. Le 13 mai, la peseta et l’escudo sont à nouveau réalignés (respectivement de 8 et 6,5%). Depuis, les taux d’intérêt en vigueur pour une économie sont déterminés par l’offre et la demande de titres obligataires. Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. La Suède aurait-elle la solution pour sortir les Etats-Unis, et donc le reste du monde, de la crise financière ? La Crise économique mondiale 1974 1990 Introduction * Les pays développés à économie libérale (États-Unis, Europe occidentale, Japon), c'est-à-dire régie par les lois du marché (offre et demande), sont entrés progressivement en crise au début des années 1970. Entretien avec le Professeur Harry Maier* LA CRISE ÉCONOMIQUE DE LA RDA : CAUSES ET REMÈDES « Si le mark allemand vient, nous resterons ; s'il ne vient pas, nous partirons » : après le lancement du projet d'union monétaire et économique par le chancelier Helmut Kohi, un nouveau slogan a fait son apparition parmi les manifestants de Leipzig. B. UNE CRISE ÉCONOMIQUE BRUTALE, SANS CRISE FINANCIÈRE 1. Après avoir autorisé les banques à se lancer à corps perdu dans le jeu de la titrisation pour transformer leurs crédits douteux en titres pseudo-liquides comme les « Asset-Backed Securities », afin de soutenir une croissance « achetée à crédit » – quitte à maintenir coûte que coûte son gigantesque lot d’entreprises défaillantes à coups de liquidités à bon marché (ou par reconduite des prêts toxiques) – l’interventionnisme étatique de l’Empire du milieu et ses banques ne connaissent (eux aussi) plus de limite.