À partir de 1942 et du tournant de l'Allemagne nazie vers la Solution finale, Drancy passe du statut de camp d'internement à celui de camp de transit, et constitue la dernière étape avant la déportation vers les camps d'extermination. Elles offrent toutes un spectacle désolant. Ce jour là, le consul de Suède Raoul Nordling, muni d'un document émanant de l'État-major du général von Choltitz, entre dans le camp de Drancy avec des représentants de la Croix-Rouge. Theodor Dannecker « était un psychopathe violent […]. Le 27 août 1941, à l'issue d'une réunion entre représentants des autorités d'occupation — Theodor Dannecker — et des autorités françaises, le camp est placé sous la responsabilité du préfet de police. La vie demeure difficile, dans l'ennui, alors que les visites et l'intervention des ouvres de secours sont interdites." Le 22 mars 1947, la Cour de justice rend son arrêt : si tous les gendarmes sont reconnus coupables d'actes de nature à nuire à la Défense nationale, la Cour considère cependant qu'ils se sont réhabilités par « des actes de participation active, efficace et soutenue à la Résistance contre l'ennemi ». Mémorial de la Shoah Drancy: venez visiter le memorial du camp de drancy - consultez 32 avis de voyageurs, 48 photos, les meilleures offres et comparez les prix pour Drancy, France sur Tripadvisor. Le 3 juillet 1942 à 6 heures, tous les malades sont rapatriés à Drancy par la police française. Les programmes officiels prévoient que la Shoah soit abordée en classe dès l’école
Les conditions de vie n'empêchent pas les prisonniers d'avoir une vie sexuelle. Un délégué de la Croix rouge, le Dr J. de Morsier visite le camp de Drancy le 10 mai 1944. Jusqu'en mars 1942, le camp sert de réservoir d'otages de représailles. Choix du site : un camp français fonctionnel. Drancy. 4 230 hommes dont 1 500 Français, raflés à Paris entre le 20 et le 25 août, sont les premiers internés juifs du camp de Drancy. 655 likes. Lors de la grande rafle du Vel d'hiv', commencée le 16 juillet 1942, la police française arrête près de 13 000 personnes[2]. 4 230 hommes dont 1 500 Français, raflés à Paris entre le 20 et le 25 août, sont les premiers internés juifs du camp de Drancy. Il se trouve que l'une se conduisait de façon immonde et que l'autre était relativement correcte. Après leur arrestation par la Gestapo et Klaus Barbie le 6 avril 1944, les enfants d'Izieu furent envoyés à Drancy avant d'être déportés et assassinés à Auschwitz. Jusqu'au 17 août 1944, le camp fonctionne comme lieu principal de rassemblement et de déportation. 63 convois sont formés et partent de la gare du Bourget-Drancy jusqu'en juillet 1943 puis de la gare de Bobigny. Les W-C sont situés dans un bâtiment en briques plates et rouges qui ferme le fer à cheval. Les colis alimentaires, autorisés depuis le 1er novembre 1941, sont éventrés pour s’assurer qu’ils ne contiennent rien de suspect. Son père, sa mère et son frère, déportés eux aussi, ne reviendront jamais. " Un camp d'internement français est une appellation générique qui désigne tout à la fois, des centres de rétention administrative, des camps de réfugiés ou de prisonniers de guerre, créés en France pendant la période s'étalant de la Première Guerre mondiale à la guerre d'Algérie. La cité de la Muette, construite dans les années 30, fut en premier lieu réquisitionnée par les Allemands afin d’y interner notamment des prisonniers de guerre. Points, 295 p.) Le souvenir de cette date est maintenu notamment au travers de plusieurs noms de voies et places en France. Les travaux récemment menés sur la cité de la Muette à Drancy, ensemble HLM devenu camp de concentration et de transit des Juifs de France, constituent de ce point de vue un exemple intéressant du dialogue qui peut se nouer entre archéologues et historiens. Renée Poznanski, Denis Peschanski avec Benoît Pouvreau (dir.) « Malheureusement les écrits que l'on a retrouvés sont ceux des adeptes de l'ordre moral. Internés juifs à Drancy. élémentaire, puis approfondie à différents stades du parcours secondaire général,
Pour se laver, les 5 000 détenus, internés de 1941-1942, n’ont que 20 robinets à leur disposition. Comportant quatre étages, il était bâti autour d'une cour d'environ 200 mètres de long et 40 mètres de large. » Au total 1 200 internés déficients furent libérés[5]. Arrivent alors à Drancy, en provenance des camps du Loiret, les enfants de 2 à 12 ans qui ont été séparés de leurs parents le mois précédent. Conçu en 1932, elle est encore inachevée lorsque la guerre commence. Ce dernier convoi, le 17 août 1944 — une semaine avant la libération de Paris —, permit à Alois Brunner et ses SS de fuir, en emmenant avec eux 51 déportés, dont Marcel Bloch, futur Marcel Dassault. Les douches fonctionnent, les appels ont désormais lieu dans les chambres. Au plus fort des rafles, le camp compte environ 7 000 détenus alors que sa capacité théorique est de 5 000 places. C’est sous leur impulsion que la Préfecture de police y crée le 20 août 1941 un camp destiné aux Juifs. Durant les périodes les plus intenses, et notamment dans la deuxième moitié de l’année 1942, deux voire trois convois par semaine sont formés au camp de Drancy. Drancy : La cité de la Muette, conçue par Marcel Lods pour l'Office des HBM de la Seine Le camp d'internement de Drancy a été installé en octobre 1939, dans un vaste bâtiment en U du quartier d'habitation HBM, dite la « cité de la Muette », conçu par les architectes Marcel Lods et Eugène Beaudouin. Le capitaine SS Brunner, commandant du camp, prend la fuite. Aussi 750 internés sont libérés sous le contrôle d’une commission de médecins de la Préfecture et de militaires allemands. En réalité, le camp est « sous l'autorité directe des Allemands qui prononcent les internements et les libérations, et règlent par des instructions précises son régime intérieur », indique en mai 1942 une note de l'inspecteur général de la Santé et de l'Assistance Eugène Aujaleu. Celui-ci a été inauguré le 21 septembre 2012, par François Hollande, alors président de la République française[18]. Placé sous la responsabilité du Préfet de police, Drancy a initialement pour chef un commissaire de police. L'image que vous êtes sur le point de visualiser présente un contenu sensible qui n'est pas adapté à tous les publics. Responsable de la mort de 130 000 Juifs partout en Europe, il fut l'un des criminels de guerre nazis les plus recherchés. Du 20 au 24 août 1941, une grande rafle a lieu à Paris[2]. Les conditions de vie du camp vont en s’améliorant vers la fin ou du moins les conditions morales. », indique Maurice Rajsfus dans son livre sur Drancy. C'est lui qui avait ordonné d'affamer les internés, de leur interdire de circuler dans le camp, de fumer, de jouer aux cartes, etc. En novembre 1941, 750 à 800 internés malades sont libérés. Education Website Choix du site : un camp français fonctionnel, « pour les besoins des troupes d'occupation allemandes », « mais que toutes les conventions ont été faites verbalement entre le service central des cantonnements de l'Armée à Paris et le Préfet de la Seine », « […] profitant de l'absence de Dannecker, les médecins de la préfecture purent obtenir des autorités allemandes la libération de 750 Juifs en quelques jours, « […] le principe de la libération d'autres grands malades était acquis et 150 sur 300 prévus en profitèrent jusqu'au, « sous l'autorité directe des Allemands qui prononcent les internements et les libérations, et règlent par des instructions précises son régime intérieur ». Les 42 convois de déportation de Drancy partis du 27 mars 1942 au 23 juin 1943 sont partis de la gare du Bourget-Drancy (réseau Nord). Le camp de Drancy comprenait plusieurs annexes parisiennes : Jean-Marc Dreyfus et Sarah Gensburger ont écrit à ce sujet : Des camps dans Paris : Austerlitz, Lévitan, Bassano, juillet 1943-août 1944, Fayard. En décembre 1941, certains grands malades sont transférés à l’hôpital Tenon, puis à l’hôpital Rothschild. Leo Bretholz décrit les conditions de vie dans le camp de Drancy. « Malheureusement les écrits que l'on a retrouvés sont ceux des adeptes de l'ordre moral. À partir du 19 juillet 1942, les déportations se succèdent au nombre de trois par semaine. Cet accompagnement repose sur des actions destinées à des catégories de population et des politiques communes de prévention et de santé pour l'ensemble des Drancéens. Drancy. C'est cela qu'on appelle un "camp de transit" : un camp qui sertt à enfermer les gens avant de les déporter vers d'autres caps, les camps de concentration et les camps … Klaus Barbie, le célèbre "Boucher de Lyon" fut en juin 1942 envoyé de Hollande vers Dijon en zone occupée. Les larmes, les crises de nerfs sont fréquentes et l’on assiste à plusieurs suicides par défenestration. Les prisonniers sont affamés — une douzaine d'internés sont morts de faim entre août et novembre 1941. Leo Bretholz décrit les conditions de vie dans le camp de Drancy. 655 likes. Heinz Röthke (ou Roethke parfois en graphie française) a été moins présent dans le camp, mais c'est sous sa direction, d'août 1942 à juin 1943, que près des deux tiers de l'effectif total déporté du camp, environ 40 000 Juifs, sont envoyés à Auschwitz. Le camp devient à partir de mars 1942 le camp de rassemblement et de transit en vue de la déportation de tous les Juifs de France, ce qui lui confère un rôle majeur dans les persécutions antijuives perpétrées en France pendant la Seconde Guerre mondiale. L’absence de droit de visite, les humiliations et les violences de certain… D'août 1941 à août 1944, le camp d'internement de Drancy ou camp de Drancy a été la plaque tournante de la politique de déportation antisémite en France. Login with Gmail. Seuls deux sont condamnés à de la prison ferme — deux ans — et à l'Indignité nationale pour cinq ans. Les visites étant interdites, certaines familles tentent d’apercevoir un des leurs en s’approchant du camp. Quand le camp de Drancy est-il libéré ? Aujourd’hui, sur le site du camp par lequel sont passés 84 % … Continuer la lecture de Drancy. De plus, il était dit par l’administration aux prisonniers que désormais les familles seront regroupées ; simple mensonge. Les bâtiments sont inachevés, les conditions d’hygiène déplorables, la faim permanente. Conscient de son statut de témoin, il ne cesse, pendant son internement, de réaliser des croquis, comme autant d'instantanés de la vie du camp. Ses cheveux sont les mêmes, tirés en arrière sur des boucles d’oreilles, mais son regard s’est un peu assombri. Le 20 septembre 1941, la Croix-Rouge est autorisée à installer une permanence dans le camp et à fournir le ravitaillement collectif qui est livré par le comité de la rue Amelot. Les conditions de vie sont alors améliorées en apparence et le rôle des internés renforcé dans le fonctionnement interne du camp, pour en fait faciliter les déportations. Parmi eux, l'assistante sociale Annette Monod est chargé de prendre la direction du camp et d'administrer la libération des détenus qu'il faut munir de papiers d'identité provisoire et de tickets de rationnement. Le camp d'internement de Drancy est installé en 1941 par les autorités d'occupation dans un vaste bâtiment appelé la Cité de la Muette. Choix du site : un camp français fonctionnel. Ernest Koenig décrit les conditions de vie dans le camp de Drancy, en France Ernest étudia à Paris, en France, jusqu'en février 1939 où il repartit pour Brno, en Tchécoslovaquie. Après l'annexion de l'Autriche en 1938, Léo tenta de fuir. Au début de juin 1942, tous les internés sont contraints de porter l’étoile jaune. D’abord réservoir d’otages servant à la politique de représailles des autorités d’occupation, le camp devint un camp de transit pour les Juifs arrêtés en France en vue de leur déportation et de leur assassinat à Auschwitz. Les Allemands occupèrent la région peu après mais Ernest parvint à revenir en France. : ce cri retentit au Camp de Drancy le 17 août 1944, lorsque le S.S. Aloïs Brünner prend la fuite. Elle est désormais identifiée sous le nom de « camp de Drancy ». Login with Facebook Il accueille d'abord des Français et des Juifs étrangers arrêtés durant les rafles massives d'août 1941 et continuera à fonctionner jusqu'à la Libération. Lycée Eugène Delacroix (avec la collaboration du Centre de documentation juive contemporaine), « Mémoire : la rafle méconnue du 20 août 1941 à Paris », Témoignage remis aux autorités alliées en 1946, « Swtatiskas painted on French memorial », Drancy dernière étape avant l'abîme (documentaire), Convois de la déportation des Juifs de France, Conservatoire historique du camp de Drancy, La stratigraphie complexe du camp de Drancy de Benoît Pouvreau, Centre de documentation juive contemporaine, Lois sur le statut des Juifs du régime de Vichy, Chronologie de la collaboration dans la Shoah, Collaboration policière sous le régime de Vichy, Fils et filles de déportés juifs de France, Portail de la culture juive et du judaïsme, Portail des monuments historiques français, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Camp_de_Drancy&oldid=176845043, Camp de prisonniers de la Seconde Guerre mondiale, Collaboration en France pendant la Seconde Guerre mondiale, Histoire des Juifs sous le régime de Vichy, Monument historique dans la Seine-Saint-Denis, Édifice labellisé « Patrimoine du XXe siècle » dans la Seine-Saint-Denis, Page avec coordonnées similaires sur Wikidata, Article contenant un appel à traduction en allemand, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Portail:Seconde Guerre mondiale/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Monuments historiques/Articles liés, Portail:Protection du patrimoine/Articles liés, Portail:Architecture et urbanisme/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, 1976 : après un concours international, un mémorial est construit à Drancy par. Le chef de camp est un commissaire de police. Le camp d'internement de Drancy a été installé en octobre 1939, dans un vaste bâtiment formant un U du quartier d'habitation HBM, dit la « cité de la Muette », conçu par les architectes Marcel Lods et Eugène Beaudouin. libération du camp. Les bâtiments sont inachevés, les conditions d’hygiène déplorables, la faim permanente. Membre du parti nazi et officier SS, Alois Brunner a dirigé le camp de Drancy d’où il fit partir vers les camps de la mort plus de 20 000 Juifs. Avec une délégation de parlementaires européens, accompagnée du président de l’Assemblée nationale, Philippe Séguin, l’air bougon, elle a refait le chemin d’Auschwitz. Brunner fait tout ce qu’il peut pour rafler le plus grand nombre de Juifs, jusqu’à charger des internés de convaincre des Juifs de sortir de la clandestinité et de rejoindre Drancy, faute de quoi leur famille internée à Drancy sera déportée immédiatement. 2020 - Explorez le tableau « Camp de Drancy » de Claude Péronnet, auquel 217 utilisateurs de Pinterest sont abonnés. Drancy, un camp en France - E-Book - En mai 1944, Louis Aragon écrivait que le nom de Drancy faisait « frémir les Français les plus impassibles d'apparence ». L’absence de droit de visite, les humiliations et les violences de certain… Le 20 août 1941, suite à la grande rafle réalisée à Paris et aux arrestations massives qui se déroulent les jours suivants, 4 230 hommes au total sont transférés au camp de Drancy. En guise d’alimentation, ils reçoivent chaque jour 250 grammes de pain et trois soupes sans légumes, bues dans des récipients de fortune qu’ils partagent à plusieurs. »[7]. Le camp est d'abord un lieu d'internement, dans des conditions délibérément durcies, la sous-alimentation entraîne rapidement la dysenterie, une partie des gendarmes français brutalisent les internés et multiplient les sanctions arbitraires et humiliations (tontes des cheveux, amendes…)[3], etc. Par la suite, des policiers sont venus spécialement d'Allemagne. Un camp en France, Paris, Fayard/Ministère de la Défense, 2015, 297 p. ill. En mai 1944, Louis Aragon écrivait que le nom de Drancy faisait « frémir les Français les plus impassibles d’apparence ». arrivée des premiers internés juifs Cette action est condamnée par Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur[15],[16]. La veille du départ d’un convoi, les détenus déportables sont fouillés et dépouillés de tout ce qui peut avoir un prix. Situé au nord-est de Paris, dans la ville de Drancy (alors dans le département de la Seine, aujourd'hui en Seine-Saint-Denis), ce camp a été pendant trois ans le principal lieu d'internement avant déportation depuis la gare du Bourget (1942-1943) puis la gare de Bobigny (1943-1944) … À 12 km de la capitale, le mémorial de la Shoah de Drancy (Seine-Saint-Denis) permet au grand public de plonger dans l’histoire de la cité de la Muette et de découvrir le rôle central de ce camp d’internement dans la déportation des Juifs de France. Au total, de 1942 à 1944, une soixantaine de convois français de déportés juifs sont partis de Drancy, d'où son surnom d'« antichambre de la mort ». Durant l’été 1942, une atmosphère de terreur permanente règne à Drancy. Une trentaine de décès surviennent cependant entre octobre et novembre 1941. Un camp en France → Ils sont graciés et relevés de l'indignité nationale au bout d'un an. Tous trois étaient des SS. Une parole forte de l'un des derniers témoins en vie de la Shoah. Occupés par les troupes allemandes en juin 1940, les lieux servent de camp d’internement pour des prisonniers de guerre et des civils étrangers. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un document est délivré le 24 janvier 1941, faisant état de la réquisition « pour les besoins des troupes d'occupation allemandes » de la caserne républicaine de Drancy et de tous les biens mobiliers et immobiliers. L’archéologie des camps de la Seconde Guerre mondiale est encore peu développée en France. Le camp de transit de Drancy, situé en banlieue parisienne, est le plus grand de France. C’est sous leur impulsion que la Préfecture de police y crée le 20 août 1941 un camp destiné aux Juifs. Membre du parti nazi et officier SS, Alois Brunner a dirigé le camp de Drancy d’où il fit partir vers les camps de la mort plus de 20 000 Juifs. départ du dernier convoi à destination d’Auschwitz. Les conditions sanitaires sont rudimentaires, la dysenterie rôde. L’improvisation des premiers temps laisse bientôt place à un début d’organisation. Education Website Drancy, un camp en France - E-Book - En mai 1944, Louis Aragon écrivait que le nom de Drancy faisait « frémir les Français les plus impassibles d'apparence ». Read Wikipedia in Modernized UI. Aujourd'hui, sur le site du camp par lequel sont passés 84 % des déportés juifs de France, une cité HLM côtoie un wagon et une statue monumentale, en vis-à-vis d'un musée-mémorial de la Shoah. Crédit : Mémorial de la Shoah / CDJC / Süddeutscher Verlag Bilderdienst, Diminuer la taille du texte
Serge Klarsfeld le soulignait en 2004 : « Drancy est le lieu le plus connu dans le monde entier de la mémoire de la Shoah en France : dans la crypte de Yad Vashem (Jérusalem) où sont gravés dans la pierre les lieux les plus notoires de concentration et d'extermination des Juifs, Drancy est le seul lieu de mémoire français à figurer[14]. Les sorties de la chambrée sont réduites à une heure par jour, escalier par escalier. Les fenêtres ferment mal et le vent s’engouffre dans les chambrées. Tous sont laissés en liberté avant le procès, et trois prennent la fuite. Esther Senot, 92 ans, rescapée des camps d'Auschwitz-Birkenau durant la Seconde guerre mondiale, a témoigné ce jeudi 10 décembre auprès des professeurs et des élèves de collèges et lycées de l’Académie de Montpellier. En hiver, le chauffage est nettement insuffisant. 58 de ces convois sont partis vers Auschwitz-Birkenau, deux vers Majdanek, deux pour Sobibor et un pour Kaunas et Tallinn. Drancy accompagne ses habitants à tous les âges de la vie par une politique sociale et solidaire. Les conditions de vie y étaient très difficiles par manque de soins et de nourriture (Près de 3000 personnes moururent de faim et de manque de soins dans l'ensemble des camps de concentration français). Une série de photos est réalisée à ce moment là par les services du CICR dont 10 publiées dans le rapport de visite de …