Une véritable jungle de noms et prête - noms - car il faut savoir qu’une ’maison pieuse’ n’entre pas dans le même registre qu’une ’pieuse maison’... Quelques exemples : le Collège ecclésiastique belge possède un grand immeuble face au palais présidentiel ; les soeurs de Notre Seigneur de Namur, deux immeubles pour un total de 43.000 m’ dans une zone centrale de la ville ; tandis que l’Ordre Hospitalier de Saint-Jean détient l’entièreté de l’île sur le Tibre. Avant 1870, le Saint-Siège touchait la l’APSA a dû se résoudre à diminuer ses subventions à la presse catholique. Au 31 décembre dernier, les comptes affichaient un patrimoine net de 695 millions d’euros contre 720 millions fin 2013. L’italie commence à être trop petite pour les appétits de Michele Sindona Il se transfert aux USA où, toujours secondé par Marcin il achète la Franklin National Bank pour la somme de 40 millions de dollars. Ce qui ne l’empêcha pas de devenir, en 1984, Conseiller en Cassation. Mais elle a été par la suite - et est encore - saccagée par les bons soins du Vatican, au nom sans doute d’une trouble vengeance. Mais la Banque du Vatican n’est pas accessible à tous. Ces états incluaient Rome elle-même et comptaient près du tiers de la péninsule italienne. Ce qui le désigne comme bénéficiaire prioritaire des largesses américaines. L'Église catholique de France accuse de lourdes pertes financières évaluées à 90 millions d'euros sur l'année 2020. Les alliances politiques ne sont certes pas oubliées : les connaissances d’Ortolani, outre Giulio Andreotti, ont nom Joseph Strauss de leader catholique bavarois qui fut reçu par Paul VI, en tant que symbole de la nouvelle alliance de la droite avec l’Eglise contre la gauche) et Stroessner, le général dictateur du Paraguay. Il aura fallu attendre 1983 pour que le procès contre la ’bande Sindona’ s’ouvre en Italie. Celles-ci sont principalement On y apprend que l'IOR a quadruplé son bénéfice net en 2012. Parmi ces derniers, la loge Alam du prince Giovanni Francesco Alliata di Monterela (par la suite impliqué dans au moins deux complots italiens). Après la publication d’un premier bilan annuel historique en 2013, l’Institut pour les œuvres de religion, la banque du Vatican, a présenté un exercice 2014 record avec 69,3 millions d’euros de bénéfices, soit plus de 20 fois que les résultats de 2013 (2,3 millions d’euros). Antoine Pinay, ancien président du conseil des ministres de la quatrième République française, entraîne aussi dans ces réunions le comte Alain de Villegas et maître Jean Violet, titulaire de la Légion d’Honneur et fait commandeur de l’ordre de Saint George par Paul VI. A ceci, il faut rajouter 2 tonnes d’or ! Sans compter que les nécessités de l’autofinancenient induirent de la part du clergé un discours beaucoup plus persuasif, un appel constant à la responsabilité des fidèles, et donc une plus grande rigidité dans leur encadrement. Le Vatican, afin de mieux monopoliser l’expansion urbaine, s’assura encore le contrôle des services publiques : tramways, eau, gaz, électricité. une dépendance des Etats Unis - une alliance où se trouve la mafia (bien implantée aux Etats-Unis et en Sicile, et en passe de développer ses trafics), les politiciens et franges des services secrets les plus conservateurs, liés au clergé et à la noblesse, et les francs-maçons. Plutôt que de placer, à grands frais, les bénéfices de ses trafics sur des comptes numérotés en Suisse, la Cosa Nostra en confie une partie à Sindona qui l’insuffle dans son circuit de sociétés-bidon. Derrière une bonne partie des entreprises financières du "trio GOC" plane l’ombre discrète, mais persistante, d’un autre grand argentier catholique : Carlo Pesenti Plusieurs centaines de millions d’euros non déclarés qui dormaient dans les caisses des différents ministères ont été découverts au Vatican , a révélé vendredi le cardinal australien George Pell. Les membres de ce conseil, qui peuvent être des laïcs, sont nommés … Malade du coeur, une maladie diplomatique qui l’aidait souvent à ne pas se présenter devant la justice, il démontra jusqu’à la fin une grande vigueur dans la gestion de son empire fait d’industries, de banques, de sociétés d’assurances, de journaux, et de trafics variés. D’ailleurs, un dicton ne disait-il pas que, du fascisme et de l’Eglise, seule l’Eglise avait quelque chance de survivre ? Avec la caution de la curie épiscopale, il reprenait la direction de l’Italcementi, une industrie détenant alors la moitié du marché italien des matériaux de construction, héritée d’un oncle par trop fasciste de neveu partageait les mêmes idéaux, mais de manière moins offensive). Je veux savoir a combien s’eleve la fortune de la religion Catholique. Avec celui-ci, il comprit vite que le pape avait besoin d’un instrument financier exclusif et efficace, capable de fournir au Saint-Siège la liquidité dont l’Eglise universelle avait un urgent besoin. Son pouvoir naît de la capacité de savoir combiner l’équilibre des forces pour déterminer un effet favorable à la Démocratie chrétienne, sans jamais oublier les intérêts du Vatican. destinées aux 2663 personnes travaillant Sur les 5.050 appartements, bureaux, négoces et terrains sis à Rome, la moitié ne mentionnent même pas leur superficie. L’ amitié qu’il lia avec l’abbé Pasquale Macchi secrétaire particulier du pape, lui permit d’entrer dans la finance du Saint-Siège et de prendre le relais, dès 1971, du cardinal De Jorrio grand comptable à l’ancienne manière (avec un penchant marqué pour les mauvais investissements). La famille Gambino (versée dans le trafic de la drogue) lui organise aussi un faux enlèvement rocambolesque qui le conduit, sous le nom de Joseph Bonami de New York à Palerme en passant par Athènes et Vienne. L’ivresse ainsi exprimée par l’Osservatore Romano dura peu. Marcinkus d’origine lituanienne, s’est formé à la diplomatie vaticane après une rapide ascension dans l’Eglise américaine. Le tout, y compris le paiement direct déjà invoqué, se montant à quelque 400 millions de dollars, soit les deux tiers de ce que réclamaient les 120 créditeurs étrangers des Italiens restant sur leur faim). Cette fois, le Saint-Père était lancé dans le monde de la haute finance. En ce début de l’été 1982, une rumeur se répand comme une traînée de poudre à Milan. On Le bénéfice annuel est de 90 millions d’euros. Et puis Philippe de Weck, dont la banque UBS a pour conseiller un certain Sanchez Bella, a auparavant été en affaires avec Sindona et Pesenti et est membre d’une commission d’experts désignée par le pape pour réformer le règlement du IOR.Enfin, pour les transferts de fonds, intervient l’Ultrafin une société financière du groupe Calvi, et la Banco Occidental de Madrid, proche du IOR et de l’Opus Dei. ’La vérité, a dit un juge chargé de l’instruction, est que l’establishment politico-financier n’avait aucun intérêt à ce que se tienne ce débat.’ Après neuf mois d’audience, la Cour a rendu ses conclusions, prononçant vingt-deux condamnations pour un total de 122 ans de prison. Ces opérations sont, comme nous allons le voir, en majeure partie réalisées par l’Institut pour les Oeuvres de Religion (IOR) en étroite relation avec les paradis fiscaux des Bahamas, du Lichtenstein ou du Luxembourg, et l’industrie et la finance catholiques du monde entier. Au point de prétendre ’Le pouvoir use. Calvi s’était engagé à assumer la faillite de Sindona, mais en est mort. De plus, l’Etat italien a, en 1968, réintroduit par surprise l’impôt sur les dividendes du portefeuille de titres possédé par e Saint-Siège (son exemption était un de ces privilèges acquis sous le fascisme). Deux éminents personnages de l’entourage papal, désignés par lui pour enquêter sur les finances du Saint-Siège et faire des propositions de réformes drastiques, ont été arrêtés dimanche 1er novembre par la gendarmerie. Vatican : l'IOR, banque de tous les scandales Depuis sa création, en 1942, l'IOR a été au coeur de scandales financiers. Celui qui ne l’a pas.’ Et il a cyniquement raison en Italie, qui a le pouvoir ne l’exerce pas et donc, selon l’inverse de la loi de la démocratie, ne s’use pas. achats de terrains autour du Vatican. Mais qu’importe : par l’entremise d’hommes politiques de confiance, le Vatican obtient une généreuse intervention de l’Etat redresse sa situation, et l’Immobiliare qui l’a échappé belle se retrouve au début du siècle nouveau à faire la pluie et le beau temps dans le milieu de la construction. L’Institut a annoncé vouloir placer 55 millions d’euros au budget et conserver 14,3 millions d’euros dans les réserves de l’IOR. Reste à savoir quand cette filiale sera effectivement créée. Les estimations non officielles font un état d’un trésor impressionnant : 115.000 immeubles, 9 000 écoles et plus de 4 000 hôpitaux et centres sanitaires. Le Saint Siège, de son côté, est impliqué dans le krach en raison des liens tissés entre le Banco Ambrosiano et l’Institut pour les eouvres de la religion (IOR), présidé par l’archevêque américain, Mgr Paul Marcinkus. Les titres de la Generale Immobiliare s’effondrent. La Banque du Vatican tente désespérément de s’opposer à une plainte en justice déposée par des survivants serbes et juifs de la Shoah devant la cour fédérale de San Fancisco ( Affaire "Alperin contre la banque du Vatican") et visant à obliger à rendre compte de fonds spoliés lors de la Deuxième Guerre Mondiale. visant à alléger les souffrances de populations C’est la plus importante faillite bancaire italienne de l’après-guerre. Ernesto Pacelli lança par la suite les tentacules de la Banco di Roma en France, au Portugal, en Espagne, et perfectionna la technique des ’fraudes pies’ en réponse aux lois italiennes interdisant à l’Eglise de posséder certains biens (et qui s’inverseront en ’fraudes impies’ quand l’Etat fasciste, en 1929, restituera ce droit au Vatican) . reste fut placé. alors de manifester la transparence financière Elle a été acquise par Franco Caltagirone membre d’une famille active depuis plus d’un demi-siècle dans le bâtiment, fort liée à Andreotti, et rendue célèbre en 1981 par une banqueroute frauduleuse qui poussa deux des cousins de Franco à l’exil. C’est alors que l’église ca tholique a commencé à accumuler des richesses selon la formule de réussite du monde moderne, indu… En patrimoine immobilier, rien qu’en Italie, le Vatican c’est : Le musée du Vatican qui détient 70 000 œuvres pour une valeur estimée de 90 milliards d’euros et des recettes annuelles sur les ventes de billets de 91,3 millions d’euros. Cet instrument sera le IOR à la direction duquel Marcinkus parvint sans encombre. Ce qui permet au Saint-Siège (toujours, s’entend, sous les dénominations les plus hétéroclites) de se lancer sans contrôle extérieur dans des opérations de vente et achat de ’biens pour catéchumènes et novices’ avec des banques et sociétés financières toutes plus ou moins liées au Vatican. Quand il entre en scène, à la fin des années soixante, le Vatican connaît un manque chronique de liquidité. Un ultime détail : après la mort mystérieuse, lors d’une tentative d’évasion, de Joseph Arico, le tueur de Cosa Nostra engagé en 1979 par Sindona et qui peut-être en savait long sur les délits du banquier, celui-ci exprima le désir de rentrer en Italie. D’autre part, la gestion en propre élève à nouveau l’Eglise au rang d’entité économique indépendante, ce que la législation de 1870 voulait éviter. • Le premier, monseigneur Lucio Angel Vallejo Balda, un évêque espagnol de 54 ans, qui appartient à la Société sacerdotale de la Sainte Croix (dépendante de l’Opus Dei), avait été écarté de sa charge de secrétaire de la Cosea (Commission de réorganisation des structures économico-administratives) et visiblement brûlait de se venger de l’affront. Les belligérants concurrent une semi-débacle réciproque et les alliés de l’Italie, qui n’étaient pas encore prêts à entrer dans la première guerre mondiale, la forcèrent à verser des réparations aux Turcs. Enfin, bien des responsables italiens (hommes politiques, hauts fonctionnaires et magistrats) se trouvent compromis dans le scandale en raison de leur appartenance à la Loge P2, dont Roberto Calvi était précisément un membre éminent. à la Loge P2 à son État en Italie centrale. Le si ge de l'IOR est un crin de pierre l'int rieur des murs du Vatican. Ainsi nous en connaissons avec précision la Avocat, né en 1914 en Sicile, transposé à Milan à la fin des années ’40, de banquier il se fait conseiller fiscal et s’occupe ensuite de vente de sociétés, ce qui lui permet de prendre le contrôle d’une banque de crédit, la Privata Finanziara En 1958, par un parent proche de la curie, il entre en contact avec Massimo Spada alors secrétaire de l’APSA et encore aujourd’hui conseiller de nombreuses sociétés, dont la Banco di Roma Spada grand bourgeois de tradition, écoute le "génie de la finance" Sindona qui lui propose de pourvoir à la vente de la Genrale Immobiliare (elle était entrée en possession de l’immeuble du Watergate à Washington et de l’Hôtel Meurisse à Paris). Le lien entre ces milieux étant assuré par Frank Gigliotti pasteur, franc-maçon et agent de l’Oss (ancêtre de la CIA) Lequel, dans les années Soixante, réalisera l’unification du Grand Orient d’Italie, aujourd’hui encore en contact avec la CIA, et, se servant de la loge de Alliata, fondera la loge P2 qu’il confiera personnellement à Licio Gelli en 1971 (Gelli avait collaboré, entre autres, avec l’Oss) Le dénominateur commun de ces personnages est l’anticommunisme viscéral. Pour augmenter ce chiffre d’affaires, de nombreux couvents et séminaires ont été reconvertis en hôtels ou découpés en appartements dont la vente et la location génèrent des centaines de milliers d’euros. pour s’en convaincre. Il intronise sujet politique tout qui (comme Sindona) a acquis une parcelle de pouvoir objectif disponible à s’associer à la sienne. Et les déposants prennent peur. Le fait est qu’en 1965-67, ces choses commençaient à se savoir et que le Vatican, contrôlant la Banca Unione avec les Feltrinelli n’avait aucune envie de se trouver mêlé, de près ou de loin, aux aventures du fils prodigue - mais n’avait pas non plus intérêt à se débarasser de sa part dans la Banca Unione Ne restait alors qu’à "débarquer" les Feltrinelli ce que Sindona, en rachetant les actions de la famille, réalisa en douceur en 1968. Nous avons déjà parlé de cette charge honorifique, qui permet encore maintenant à ses bénéficiaires d’entrer dans l’intimité des grands de l’Eglise Pour un ambitieux comme Ortolani ; c’est un poste d’observation - et d’action de choix. Ce sont des fonctionnaires des Finances (comme le général Giudice), des hommes d’affaires ex-collègues des premiers, et des prêtres (Simeone Duca, ancien collaborateur de la Congrégation Propaganda Fide et de monseigneur Paul Marcinkus, puissant prélat romain aux solides relations mondaines, et rendu celèbre pour avoir versé comme caution à sa liberté un milliard de Lires ; Francesco Quaglia, curé de Cesano (Novara), doté de moyens financiers que ne justifie pas sa modeste condition de prêtre de campagne) passés aux affaires et assurant la bienveillance de politiciens en majorité démocrateschrétiens (où l’on rencontre Sereno Freati secrétaire d’Aldo Moro et récipiendaire d’une ’mensualité’ des trafiquants destinée à financer le parti de son patron - tandis que Giulio Andreotti, alors ministre de la Défense, signa la nomination du général Giudice). GABRIEL BOUYS / AFP. La Franklin, mise sous enquête, est bientôt déclarée en faillite frauduleuse pour une perte de 40 millions de dollars sur de mauvaises opérations de change. Ces deux derniers étant inscrits sur la liste des ’papables’ Leo Josef Suenens fait cardinal peu auparavant sur intervention de la famille royale belge, renoncera en 1979 à l’archevêché de MalinesBruxelles pour entrer dans la curie et résider à Rome. Carlo Penseti est mort en septembre 1984, à 77 ans. teneur. Faisant valoir ses réussites, il recevait l’aval de politiciens émergeants (dont celui de Giulio Andreotti) et multipliait son rayon d’action : il sauvait du scandale, en les redressant, deux banques catholiques (en remerciement, le Vatican l’aidera à conquérir son premier institut de crédit) ; il fondait l’Italmobiliare, une société versée dans la spéculation immobilière ; à la fin des années Soixante-dix, il pouvait compter sur l’intervention d’Emilio Colombo, démocrate-chrétien et ministre du Trésor, pour empêcher Sindona de mettre la main sur l’Italcementi Et il renforçait aussi ses liens avec les milieux ecclésiastiques et rencontrait monseigneur Marcinkus. Ces revenus, bien entendu, ignorent les gains non déclarés des prêtres : offrandes, baptêmes, communions solennelles, mariages, funérailles, etc. Sous prétexte de l’engagement de la banque vaticane, l’IOR, que les revenus financiers des instituts ayant déposé des fonds à la banque du Vatican seront déclarés et imposés, l’accord prévoit que ses biens immobiliers, importants à travers la Péninsule, resteront non taxés. Les ’aventures’ de Michele Sindona illustrent bien la connivence existant entre les milieux financiers catholiques, le pouvoir politique, et le Vatican. Le financier est condamné une première fois en Italie à trois ans de réclusion pour violation des règlements bancaires. entier jusqu’en 1929. C’était le temps de Léon XIII qui réforma et centralisa l’administration économique du Vatican et créa une caisse secrète qui allait, plus tard, devenir le IOR. Roberto Calvi, président de la première banque privée catholique italienne, est retrouvé pendu sous un pont de la Tamise, à Londres. Au point de s’adresser à Gelli pour trouver de l’aide, et de s’inscrire à la P2 malgré le risque, pour le croyant qu’il est, de l’excommunication attendant tous les Francs-maçons. La déconfiture de la banque a éclaboussé aussi bien l’Etat italien que celui du Vatican et une partie de l’establishment italien lié à la la Loge P2. L’entreprise, à la dérive, ne pouvait être sauvée même après l’intervention de Giulio Andreotti, alors ministre du Bilan. Selon le ’nouveau’ concordat, l’année 1990 marquera la fin du régime de la portion congrue (qui, cette même année, coûtera 470 milliards de Lires à l’Etat). Poursuivis pour fraude fiscale et exportation illégale de capitaux (réalisée à travers le IOR et la Finabank de Sindona, pour un montant évalué en 1974 à 3 millions de dollars), les deux cousins avaient déjà bénéficié d’une prescription et, qui plus est, de l’inscription au passif de leur société en faillite de l’amende de 8 milliards de Lires avec frais de justice à charge de l’Etat. L’Etat dût encore prendre en charge la majeure partie des pertes de la Banco di Roma, donc du Vatican, qui s’était poussé en première ligne (se permettant, entre autres, de spéculer sur les fournitures aux armées et, sur le prix des chameaux). La confession doit bien rester secrète ! Un mystère identique entoure le rôle d’Ortolani dans la disparition du pot-de-vin officiel de l’Italie à l’Arabie Saoudite. Le budget Il propose à la Cosa Nostra, la mafia américaine (n’oublions pas que Sindona est sicilien) de très lucratifs investissements. Afin de mieux pénétrer dans la spéculation immobilière, le Vatican se munit d’une part de la Societa Generale Immobiliare (que nous retrouverons plus loin) et entre en affaires avec l’Union Générale, une banque française qui, après une escroquerie aux dommages du Saint-Siège, tombera en faillite (en cela, dit-on, "aidée" par les Rothschild). Mais sans résultat. Banco Ambrosiano (une des banques les plus ’Andreotti peut avoir raison. Une clé de lecture qui restitue au ’Guépard’, le roman de Tomasi di Lampedusa, toute sa valeur prémonitoire…. Son déplacement au Brésil a rapporté 552 millions d’euros en retombées économiques pour un coût de voyage de 45 millions et 3 millions de participants. Et au nom du profit. En Italie, en plus du procès en cours pour banqueroute frauduleuse, il aura aussi à répondre d’extorsion, d’assassinat, et d’association criminelle : une longue série de combats légaux qu’il veut transformer en "un grand cirque" dont on attend encore le spectacle. Giangiacomo Feltrinelli cas typique du transformisme de la bourgeoisie aisée, fréquenta les révolutionnaires castristes et les bandes sardes à michemin entre la délinquance et le terrorisme, et fonda les Groupes d’Action Partisane, vague préfiguration des Brigades Rouges financés, cela va de soi, en pompant avec désinvolture dans le patrimoine de la famille (il mourra, en 1972, au pied d’un pilone à haute tension qu’il voulait miner détail macabre : le pilone en question se situe sur un terrain appartenant aux Feltrinnelli ... ). Seuls n’avoir pas été prévenus de la complexité de la maneuvre, les petits actionnaires feront les frais de la réduction initiale du capital. Tandis que la gestion unifiée des Instituts diocésains entraînera une concentration ultérieure des biens ecclésiastiques qui, en 1870, avaient été atomisés pour échapper au contrôle de l’Etat. La soudure entre les diverses pièces du puzzle est réalisée par les francs-maçons de la P2, toujours sur la brèche. Les 44 hectares proprement dits du Vatican (constitués par des appartements, les musées, les jardins, et la basilique Saint-Pierre), ainsi que 688.000 m² de terrains construits à usage administratif, plus les universités pontificales, plus les quelques 40 hectares de la villa d’été du pape à Castelgandolfo, plus encore 550 hectares d’exploitations agricoles, 200 hectares en bordures de mer et 1.200 hectares en périphérie de Rome, constituent ce que l’on appelle l’extraterritorialité du Vatican et échappent à la juridiction italienne. Pour renforcer son château de cartes, il joue sur la confiance dont il bénéficie dans les milieux financiers et multiplie les comptes en banque aux Bahamas et au Luxembourg, les double de mandats fiduciaires réservés, et y fait apparaître et disparaître les capitaux qui lui servent dans ses opérations croisées. Lors de son passage à la vice-présidence de la banque, Carlo De Benedetti avait immédiatement émis des doutes sur la comptabilité de l’établissement. soutenir des initiatives en faveur d’orphelins Le " Wall Street Journal " disait que les opérations financières du Vatican … La banque du Vatican possède 2 tonnes d’or. Conseil général du Maine et Loire (497, Tout au plus le ’nouveau’ concordat signale-t-il que ’le SaintSiège confirme sa disponibilité à examiner avec le gouvernement italien les questions regardant les activités en Italie de l’Institut pour les OEuvres de Religion’, sans échéance. Dans une tentative de se disculper, Sindona racontera aux enquêteurs américains une fort intéressante histoire : le but de son voyage en Sicile aurait été d’unifier les forces indépendantistes de l’île. Cette politique mire, avant tout, à ne produire aucun résultat, mais plutôt à renforcer la capacité d’agrégation de ses représentants. Marcinkus n’en a pas pour autant perdu la raison l’accord final prévoit aussi le recouvrement d’un tiers des crédits contractés en Amérique du Sud par deux banques étroitement liées au Vatican. Enfin, le Denier de Saint-Pierre (dons effectués Comment peuvent ils vivre dans le faste au lieu de donner pour la vie ? Andreotti est dépourvu de projet au-delà de la reconduction du pouvoir cristallisé autour de sa personne. Après plusieurs opérations très compliquées (comprenant même l’enlèvement de son fils Amedeo, pour lequel il paya une rançon dont la réunion l’engageait "pour le futur" vis-à-vis de ses associés), il se retrouva en 1977 à siéger dans le conseil d’administration de la Rizzoli, la plus grosse maison d’édition italienne dont le contrôle finira par échoir au IOR et à quelques « sociétés-bidon » de Roberto Calvi. Une dissimulation pieuse et fort rentable protège l’Institut : officiellement, il s’occupe des comptes courants du pape et d’autres honorables déposants ; réalité, il est le canal de toutes les opérations inavouables du Vatican et de qui, en Italie (la banque s’active sur le territoire du Vatican, avec une porte généreusement ouverte sur le territoire italien), désire mettre son argent à l’abri. Ce qui suit est un extrait du chapitre 26 du livre " Les milliards du Vatican " écrit par Avro Manhattan. d’euros. Mais, réfugié au Brésil où ses protections lui avaient offert une nouvelle virginité, son arrestation à San Paolo en 1983 (un mois après l’évasion de Gelli) était à considérer comme nulle et non avenue. Une première tentative de concentration capitaliste avait tourné court : les frères Jacobs ’fervents catholiques proches du parti chrétien belge’ et propriétaires de la Banque vait qu’enregistrer l’état de fait. Et Andreotti d’insister, à propos des méfaits de Calvi, Sindona et Ortolani ’Les cardinaux, disait-il, ne sont pas extralucides : ils ne peuvent prévoir si tel ou tel financier se révélera être un escroc.’ Chiffres en main, la malhonnêteté des autres est un risque qu’ils sont en effet en mesure de se permettre... Giulio Andreotti est encore, dit-on, un fervent souteneur des réunions de la droite européenne tenues par Antoine Pinay. mercredi 8 juillet 2009, par Robert Paris, « La fin du Sermon sur la Montagne, le Seigneur nous parle des deux possibilités de bâtir la maison de sa vie : sur le sable et sur la roche. Sur 29.000 ecclésiastiques, les ayants-droit sont actuellement 25.000. Ortolani devait faire l’objet d’un mandat d’arrêt international en 1981. Cet article présente un aperçu de léconomie du Vatican, l'État du Vatican fournissant annuellement son bilan financier qui est distinct de celui du Saint-Siège : 245 millions d'euros de recettes contre 235 de dépenses en 2010 pour le Vatican, 255 millions d'euros de recettes contre 234 de dépenses en 2010 pour le Saint-Siège1. Elle doit faire face aux (timides) revendications salariales de son personnel laïque. De Politique avec la majuscule, oui, mais pas de politique partisane.’ Et il ajoutait, à propos des avions renifleurs : ’L’essentiel était que (cette invention) ne tombe pas aux mains des Soviétiques.’ Où l’avidité du gain rejoint l’idéologie pathologique. Paul Marcinkus après de longues tergiversations, acceptait ’en reconnaissance de son implication morale’ (la sienne et celle du IOR de s’associer pour un montant de 250 millions de dollars à la réparation offerte par le Banco Ambrosiano, la banque de Calvi, à ses principaux créditeurs. Une perte qui n’était qu’en partie compensée par les ressources du Denier de Saint-Pierre, alors que la nouvelle bourgeoisie accédant au pouvoir se montrait indifférente sinon hostile à l’Eglise. Massimo Spada prudemment, délègue sa signature au prélat Sergio Guerri responsable de l’APSA, Malgré un premier paiement, l’accord est bientôt conteste : par Giovoanni Benelli d’abord, le substitut du Secrétaire d’Etat et par Giuseppe Caprio successeur de Guerri (passé au Governatorato à la tête de l’Apsa. Les affaires vont bon train. Le second concerne le bilan de l’État de la Même technique en bourse : avec l’aide de complicités dûment payées, il vend et achète des actions de ses sociétés dont la valeur réelle est nulle. Libye: Banque centrale de Libye (Leur plus récente conquête après avoir liquidé Kadhafi) ... La Couronne britannique a fait don de la société au Vatican, qui a donné les droits d’exploitation à la Couronne.