Les condamnés étaient classés en catégories, lesquelles se divisaient en classes. Les dossiers des Communards se trouvent. Elles dépendent de la Section des Archives d’Outre-Mer, située dans les locaux du Secrétariat aux DOM-TOM, 27, rue Oudinot, section qui fait, cependant, administrativement partie des Archives nationales. », Revue d'histoire du XIXe siècle [En ligne], 1 | 1985, mis en ligne le 20 juin 2005, consulté le 24 décembre 2020. 302) Après l’insurrection du 4 décembre 1851, les départs en Colonies furent décidés, on l’a vu, par le décret du 8 décembre 1851. Ces données ouvrent aussi de nouvelles questions pour lesquelles il faudra consulter l’intégralité du dossier. AccueilNuméros antérieurs1Les archives des bagnes de Cayenn... 1Les bagnes coloniaux, comme “terres de la Grande Punition” 1, furent créés par la loi de Napoléon III du 30 mai 1854. Les bagnes avaient déjà une longue histoire. Cayenne fonctionna ensuite sans interruption de 1887 à 1938 ; le dernier retour se situe en 1953 seulement. En 1887 arrivent les premiéres reléguées , au total c'est presque 2000 femmes qui seront envoyées dans les bagnes coloniaux de Guyane et de Nelle Calédonie . Aux îles du Salut, leurs cadavres étaient installés au sein d'un cercueil dont le fond coulissait et étaient simplement immergés en pleine mer1. 329 condamnés partirent pour Cayenne ; la plupart des autres insurgés furent transportés en Algérie. Le procès est un document essentiel qui fourmille de renseignements : 1. Aucun remaniement des articles, dans un souci de cohérence logique, mais artificielle, n’a été opéré. Les “4 1ere” devaient rester dans la colonie en vertu du “doublage”. Motif du procè… Il s'agit d'une liste de tous les évadés d'un bagne à une date donnée. Situé à 11 k au large de Cayenne. Les archives des bagnes de Cayenne et de Nouvelle-Calédonie : la sous-série colonies H aux archives nationales. Réglement des litiges de la vie quotidienne (justice de paix). Les relégués étaient, eux aussi, séparés en “relégués collectifs”, astreints au travail forcé, et “relégués individuels”, contraints à la résidence. La loi, toujours dans le même souci de colonisation, inaugurait le système du “doublage”, c’est-à-dire l’obligation de résidence à la fin de la condamnation, pour un temps égal à celui des travaux forcés, ou à perpétuité, pour une peine de plus de huit ans. Abonnez-vous http://bit.ly/InaVoyages 10 janvier 1959 Gilbert LEUK commente en voix off les images de son voyage en Guyane. En 1560 est créée la Chiourme : les condamnés aux travaux forcés sont affectés aux Galères. Société d'histoire de la révolution de 1848 et des révolutions du XIXe siècle. J’ai dans mon arbre, du coté maternel, de nombreux collatéraux pour lesquels je n’ai que très peu de données. 24Pour se repérer dans ces dossiers d’autant plus nombreux que chaque bagnard, on l’a vu, pouvait faire l’objet de plusieurs enregistrements et. de Ladebat - Gilbert et Marcel Gonthier – Michel Moracchini – Denis Vuillaume - Paul Jadin ... Liste des bagnards de Guyane: Cette liste est mise à jour régulièrement. Dès la Révolution française, des députés (comme les révolutionnaires Billaud-Varenne et Collot d'Herbois en juillet 1795 ou les 65 déportés de Fructidor en septembre 1797 [1]), des journalistes, des monarchistes et des prêtres sont déportés à Cayenne et à Iracoubo.Au total, on recense plus de 330 déportations durant cette période [1]. Les Îles du Salut doivent leur nom à lexpédition de Kourou, entreprise entre 1763 et 1765 pour réaffirmer la puissance coloniale française. 15Les “1ère catégorie” étaient les condamnés aux travaux forcés. Il est possible de les repérer rapidement à partir des deux articles H* 373-2374 où ils sont recensés. Les départs pour Cayenne avaient commencé, cependant, deux ans auparavant, avec les décrets du 8 décembre 1851 (4 jours après l’Insurrection) et de mars 1852. L'évolution de la législation et de l'exercice de la censure théâtrale au XIXe siècle, Colloque, séminaire, prochains numéros, AG, vente anciens numéros, Catalogue des 552 revues. La tour Dreyfus à la Pointe des Roches à Kourou et la maison sur l'île du Diable constituent les seuls vestiges de la détention d'Alfred Dreyfus, l'un des plus célèbres bagnards de Guyane. 14Mais là ne s’arrêtaient pas les dédales de cette administration tatillonne. 27On prendra, en guise d’exemples sur la façon de procéder, le cas des déportés politiques et celui des femmes. de Nouméa, par l'association La Nouvelle (société des descendants de bagnards). Terrassier. 21H 1260 à 1566 : dossiers des “transportés” : 2eme grande série. Déclarations de grossesse 4. 17On peut distinguer de grands ensembles de dossiers classés par ordre alphabétique des noms : 18H 69 à 104 : dossiers des “déportés” communards. 16Le classement de ce fonds gigantesque, opéré par M. Prêteux, a été effectué en fonction des différents versements. Le fonds de Saint-Martin-de-Ré, qui doit faire l’objet d’un traitement informatique par une équipe de chercheurs du CNRS attachée à la Justice, demeure jusqu’à son prochain versement aux Archives nationales, sous la tutelle du Ministère de la Justice. 30 mai 1854 : loi instituant les bagnes coloniaux (uniquement en Guyane à cette date). Cette opération est un désastre et va voir 60% des colons envoyés décimés par la faim et les fièvres. 43Le fonds des bagnes de Cayenne, à condition de se retrouver dans le dédale des dossiers et d’observer la réserve imposée aux documents de la justice, est une source d’une richesse unique pour toute étude, non seulement de l’histoire des révoltes et des révolutions, mais pour celle de la criminalité et de la répression, à partir de la seconde moitié du XIXe siècle. Le site des Archives National d’Outre Mer (ANOM) est un site très riche et donc une sources à connaître pour tous les généalogistes. Impossible de trouver un quelconque acte de mariage ou de décès, ni même une simple présence comme témoin sur un acte de sa famille proche. L'île du Diable forme avec les deux autres îles, Saint-Joseph et Royale, l'archipel des Îles du Salut situé à 7 milles nautiques (environ 13 km) de Kourou. Disponibles sur menu "Moteur de Recherches - Rubrique - Liste des forçats évadés (1814-1844)" À toutes ces divisions et subdivisions, correspondaient des costumes, des lieux de résidence, et même des “manies” administratives : traits bleus ou rouges barrant les dossiers et fiches matricules, croix sur la feuille pour signaler la mort, etc. L’expression est mensongère, car, lorsque Albert Londres débarqua en 1923 dans la colonie d’Amérique du Sud, elle comptait plus d’une trentaine de camps pénitentiaires. Les “4 2e”, ayant achevé leur obligation de résidence, pouvaient quitter la Guyane. Depuis quelques semaines, donc, les registres matricules des bagnards sont ajoutés aux informations accessibles en ligne. catégories de bagnards en fonction de la cote du dossier ou , si l'on connait la peine prononcée grâce à la description des Catégories de condamnés de l'administration pénitentiaire coloniale. 23Des articles concernant l’administration, le personnel, séparent ces grands ensembles. 42Les dossiers des femmes reléguées, eux, ont, par contre, fait l’objet d’un classement particulier. Etat civil, profession, description physique sommaire 2. 12L’autre loi fondamentale pour l’histoire des bagnes de Guyane est celle dite de la “relégation” du 27 mai 1885. Le personnel administratif disposait de son propre cimetière URL : http://journals.openedition.org/rh19/4 ; DOI : https://doi.org/10.4000/rh19.4, Voir la notice dans le catalogue OpenEdition, Nous adhérons à OpenEdition Journals – Édité avec Lodel – Accès réservé, Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search. Ceci ne représente qu’une partie des archives, puisque se trouve encore à Saint-Martin-de-Ré, un fonds important qui doit prochainement être transféré à Fleury-Mérogis pour y être traité. Pratiquez la généalogie en toute simplicité, des sources pour vos recherches généalogiques, Bagnards : la terre de la grande punition, Cayenne 1852-1953 - Michel Pierre, Cayenne, déportés et bagnards - Michel Deveze. La recherche intégrée au site se limite à la période antérieure à 1890. Voir aussi, La belle au bois dormant, regards sur l'administration coloniale en Nouvelle-Calédonie de 1874 à 1894, publication de la SEH, N°8, Nouméa 1974. 34Il y eut 3 859”déportés”. J’aurai vraiment aimé avoir, dans les critères de recherche, la possibilité de cibler un lieu d’origine. En 1768, on inaugure Rochefort, puis Le Havre, Cherbourg, Lorient et Nice. Ce fonds donne des informations très précieuses sur l’état de santé des condamnées, la nature des délits, la situation familiale et professionnelle, la conduite et la “morale”. On peut penser que les papiers, aujourd’hui conservés à Saint-Martin-de-Ré, furent rapatriés à cette date, avec la liquidation définitive du bagne. 4Les ports restèrent jusqu’au milieu du XIXe siècle le lieu d’enfermement des condamnés. Ces renseignements sont communiqués librement à nos adhérents à jour de cotisation. Condamné pour tentative de vol à 5 ans de TF en 1891. Nomination de tuteurs ou de curateurs 3. Voyons maintenant comment chercher et quelles informations sont fournies dans ces documents. Les galères, tout d’abord, servirent comme moyens de punition des condamnés. Une des lois les plus scélérates de la Troisième République, elle décidait l’envoi à Cayenne des récidivistes, des coupables de petits délits “qui, dans quelqu’ordre que ce soit et dans un intervalle de 10 ans, auront encouru deux condamnations à l’emprisonnement…”. Les bagnes coloniaux furent créés par une Loi de Napoléon III du 30 mai 1854. Nos ancêtres faisaient souvent appel à la justice : 1. Ce “doublage” s’accompagnait de l’attribution de lopins de terre, de concessions. L’envoi dans cette terre lointaine présentait un double avantage par rapport aux ports : la disparition, sans retour possible, de la population dangereuse, le remplacement, avantageux pour la mise en valeur d’une colonie qui ne voulait pas démarrer, des esclaves libérés en 1848 par une autre main-d’œuvre aussi peu coûteuse. 32Heureusement, les condamnés politiques à Cayenne ont eu un classement particulier grâce aux registres matricules. La lecture de ce document donne de nombreux éléments pour compléter la fiche de cette personne dans votre arbre. À partir de 1885, les “relégués” furent à leur tour l’objet d’un troisième classement administratif. 20H 844 à 1211 : dossiers des “relégués”. Ces transports servaient cependant à peupler les colonies plus qu’à réprimer et punir. Aussi incroyable que cela puisse paraître de la part d'une des administration les plus paperassières que la France ait fait vivre, il est impossible d'obtenir un décompte précis des exécutions capitales de bagnards, après des jugements du Tribunal maritime spécial (TMS) qui bénéficiait d'un statut d'exception : ses décisions étaient sans appel et non soumises à cassation. Histoire du Bagne de Guyane Avec la collaboration de J.P. Baucheron - Josette GL - Marielle Thouvenin - Paul Jadin - Sylvain Sankalé - Philippe P.L. Le crime en France fut puni gravement jusqu'en 1956, certains connurent l'ère des galères, où les criminels devaient ramer à longueur de journée aux coups du fouet, ou au prix de tortures. Il y reste de nombreux vestiges du passage des forçats. Des bagnards y sont envoyés dès les premières années du bagne en Guyane. Les deux parties sont indissociables et nécessitent absolument d’être rassemblées et conservées en un seul et même lieu. Leur nombre est surprenant. 8Les derniers bagnards ne furent rapatriés qu’en 1953. La base de données des dossiers individuels de condamnés au bagne, proposée par le site des Archives Nationale d’Outre Mer (ANOM) est alors une source qu’il ne faut pas négliger. Les condamnés coloniaux continuèrent cependant à y être envoyés. Procès d'intérêt : demande de dommages et intérêts, dettes, contestation d'une succession... 2. 36L’article 4 de la loi du 30 mai 1854 stipulait : “les femmes condamnées aux travaux forcés pourront être conduites dans des établissements créés aux colonies”. Vous l’avez compris, ce sont des renseignements précieux pour détailler la vie de cette personne et de ses proches : Que sont devenus sa femme et ses deux enfants pendant sa peine ? 35dans les cartons cotés H 69 à 104 ; les registres matricules qui permettent de les repérer rapidement ont été cotés : H* 789-790 et H* 810-823. Liste des bagnards; Carte de France; Contact; Bienvenue. La loi du 27 mai 1885 étend la peine de déportation à l'ensemble des délinquants récidivistes ayant reçu deux condamnations à la prison sur une période de moins de 10 ans. Louis XV les supprima pour créer les bagnes portuaires. Il faut ajouter une trentaine de cartons, demeurés à la Justice et versés, il y a une dizaine d’années, aux Archives nationales. Depuis l’apparition de la loi du 27 mai 1885, le bagne a été utilisé comme un endroit d’exil aux délinquants avec deux condamnations à la prison avec une période de moins d’une dizaine d’années. - une liste de plus de 11.000 noms - (d'après les recherches effectuées par André Poussin) Forçat dans un bagne portuaire (période 1749/1860) Accueil; Liste des bagnards; Carte de France; Contact Conformément au Code des relations entre le public et l'administration, article D. 312-1-3, les données personnelles émanant de l'administration du bagne peuvent être diffusées en ligne à l'issue d'un délai de 100 ans après la date de la condamnation. Les bagnesLes bagnes coloniaux, comme “terres de la Grande Punition” , furent créés par la loi de Napoléon III du 30 mai 1854. S'ajoute à cet ensemble toute la correspondance et les registres de comptabilité. Ces dossiers étant conservés dans la série H – Administration pénitentiaire coloniale. Ceci pour, par exemple, voir en une recherche la liste des bagnards originaires d’un village ou d’une ville particulière. Comment présenter son arbre généalogique . Comme les grandes séries d’archives s’étendent au-delà de la date de 1884, il faut donc, malheureusement, demander à ce que le dossier fasse l’objet d’une extraction, si l’on veut en avoir connaissance. Le bagne ? Créé en 1854, ce vaste complexe carcéral avait déjà «broyé» plus de 60 000 hommes et femmes. Puis, cet îlot au large de Cayenne accueille les bagnards convalescents. Description : Des bagnards arrivent au bagne de Saint-Laurent-du-Maroni en Guyanne dans les années 30. Bagnards - Archives nationales CYBERGÉNÉALOGIE RECHERCHER sur… Comme les pendus ou les bourreaux, les bagnards font partie de ces ancêtres mythiques, difficiles à cerner. Le fonds, actuellement conservé à la Cité des Archives de Fontainebleau, se compose de 2 663 articles, registres et cartons répertoriés par M. Prêteux. Les registres matricules des bagnards sont depuis peu en ligne sur le site des Archives Nationales d’Outre-Mer (ANOM). À partir de la Commune, les politiques furent administrativement distingués sous le nom de “déportés”. Critiques (2), citations, extraits de Bagnards - La terre de la grande punition : Cayenn de Autrement. Leurs dossiers sont librement consultables puisqu’ils sont tous revenus en 1880. Le dépouillement des cartons H 844 à 878, et des registres correspondants H* 2383-2385 permettrait une étude très précieuse sur l’état social et juridique, sur les mentalités des femmes, durant le Second Empire et la Troisième République. Consultez tous les articles de GénéalogiePratique qui décrivent des sources pour vos recherches généalogiques. 9Le bagne de Cayenne fut ouvert en 1952, et fermé momentanément aux métropolitains, pour cause de trop grande mortalité, en 1867. Ceux qui sont restés dans les mémoires sont les bagnes des îles du Salut, de Cayenne, de Saint-Jean et Saint-Laurent-du-Maroni. 6Ces archives sont soumises à la réserve des 100 ans, réserve qui s’applique à tous les documents judiciaires. 25matricules suivant l’évolution de sa “carrière”, il faut utiliser les registres matricules : H* 2097 à * 2663, qui permettent de connaître le jugement. Des livres sur le bagne et les bagnards : – Bagnards : la terre de la grande punition, Cayenne 1852-1953 - Michel Pierre, – Cayenne, déportés et bagnards - Michel Deveze, – Bagnards à Brest - Philippe Henwood. Les plus importants furent ceux de Guyane et de Nouvelle-Calédonie. À titre de rappel, des personnalités célèbres, comme Jean Valjean et Victor Hugo ont été parmi les bagnards à Cayenne … 5Les sources, comme toutes les archives des organismes pénitentiaires, sont prodigieuses, tant par leur importance que par l’ampleur des renseignements fournis et la méticulosité de leur conservation. 2Les transports outre-mer des condamnés avaient commencé très tôt, dès le XVIe siècle : envoi de populations au Canada, en Louisiane ; il faut rappeler la sombre affaire de l’hécatombe de la population de Kourou en Guyane, au milieu du XVIIIe siècle. Les demandes d’autorisation de consultation sont à soumettre au Directeur général des Archives de France, par l’intermédiaire du Conservateur en chef de la Section des Archives d’Outre-Mer. Il faudra attendre le 19 juillet 1907 pour que soit votée la loi sur la suppression de l'envoi des femmes. 10On compte une population de 100 000 personnes environ pour les deux bagnes et, pour les années 1852 à 1938, 52 000 “transportés” et 16 000”relégués” pour Cayenne, 20 000”transportés” et 10 000”relégués” pour la Nouvelle-Calédonie. 2 septembre 1863 décret instituant le bagne de Nouvelle-Calédonie. La liste de 11.000 noms que nous présentons est loin d'être complète (nos recherches continuent). Par exemple, des renseignements personnels…. 13Une fois arrivés à Cayenne ou en Nouvelle-Calédonie, les condamnés étaient séparés suivant l’importance des délits. Francis Lagrange : Il est l'auteur des fresques de l'église de l'île Royale, ( ne pas confondre avec Pierre Huguet ). Odile Krakovitch, « Les archives des bagnes de Cayenne et de Nouvelle-Calédonie : la sous-série colonies H aux archives nationales. 333) Les Communards, par contre, envoyés pour la plupart en Nouvelle-Calédonie, sont classés, aussi bien pour les dossiers que pour les registres matricules, séparément des “transportés” ou condamnés de droit commun, sous la dénomination de “déportés”. conserve une simple stèle qui rappelle aux visiteurs la présence des dépouilles de bagnards. CARRE Alexandre, né à St Loup (Nièvre) le 6 avril 1852. Décédé à Cayenne le 4 avril 1901. Condamné à tort en 1894 pour haute trahison, il fut exilé et isolé sur l'île du diable, un rocher noir et dénudé de 1200 mètres de long et 400 mètres de large au large de KOUROU. de Ladebat - Gilbert et Marcel Gonthier - Michel Moracchini - Denis Vuillaume - Paul Jadi Et pourtant, lors du classement des archives du tribunal maritime spécial par des détenus de Fleury-Mérogis, on découvrit encore, perdus dans des salles de cette prison modèle, des doubles des registres matricules des bagnards ! On appelait “transportés” les condamnés aux travaux forcés. Seuls les 2e et 1e classes recevaient un salaire, ou pouvaient être nommés concessionnaires. La fameuse île des Pins était réservée aux déportés “simples”. Deux cartons concernent les conditions de voyages et les femmes : H 30 et H 33. Les femmes purent choisir de partir, jusqu’en 1885, à Cayenne ou en Nouvelle-Calédonie : elles furent cependant peu nombreuses et comme les “déportés” politiques, elles fournissent un exemple pour montrer comment se repérer dans la masse considérable des dossiers du fonds des bagnes. À partir du dossier, un clic sur l’image “Le registre des matricules” ouvre le document dans une visionneuse. 41- H* 2626-2627 : pour la Nouvelle-Calédonie. 31Considérés encore comme des condamnés de droit commun, les dossiers des insurgés sont mélangés avec ceux des transportés. Les survivants se réfugient sur le petit archipel appelé alors îlets au Diable, à 13km des côtes, qui gagne sa réputation de salubrité et sa nouvelle appellation. Dès 1852, cependant, la priorité fut donnée à Cayenne ; les bagnes des ports fermèrent alors progressivement : Rochefort en 1852, Brest en 1858, Toulon en 1873. Après quelques minutes d’essais infructueux, j’ai trouvé la trace d’un de mes lointains cousins, Amédée Bodin né en 1824 à Selles-sur-Cher (41). Décédé à Cayenne … Plusieurs prestateurs touristiques y mènent les visiteurs en pirogue de … “Les bagnards algériens de Cayenne” est le titre de cet ouvrage qui vient de paraître aux éditions El-Amel de Tizi Ouzou. Non, il n’existe pas – pas encore – de site ou retrouver la liste de tous les bagnards. Fils de Jean et Marie Anne Grégoire. Tôt ou tard, tout généalogiste se trouvera devant un ancêtre ou un collatéral qui s’évapore et dont il est complètement impossible de retrouver la trace par les voies les plus courantes. … un descriptif physique et des renseignements bien utiles pour valider qu’il s’agit bien de la bonne personne. 8 décembre 1851 : décret établissant la peine de transportation en Guyane et départ des premiers condamnés vers Cayenne (329 insurgés de 1851 et des condamnés de droit commun). Ces hommes punis aux travaux forcés, servaient aux plus dures besognes dans les ports, sous le … 28II y eut trois séries de départs pour Cayenne de condamnés politiques : 291) De 1792 à 1798, 688 prisonniers furent envoyés en Guyane, recensés dans le registre H* 762. 7Le premier versement d’archives, soit 843 articles, fut fait en 1901 au Ministère des Colonies, qui, faute de place, le transféra en 1928 aux Archives nationales. DANS I une de ses envolées lyriques, Aristide Briand, alors jeune avocat à Saint-Nazaire, évoquant les conditions d'existence des ouvriers des chantiers navals, les comparait à celles des «forçats de Cayenne, sous le terrible climat du Pacifique». 24/09/2017 - Ajout d'une liste de 2 134 patronymes constitué d'états nominatifs et de dossiers individuels. - puis de le retrouver dans chaque catégorie grâce au numéro matricule mentionné dans la base de données des … Extrait de "Odile Krakovitch, «Les archives des bagnes de Cayenne et de Nouvelle-Calédonie : la sous-série colonies H aux archives nationales.», Revue d'histoire du XIXe siècle, 1985-01, Varia, [En ligne], mis en ligne le 20 juin 2005. Cette information se trouve dans les registres matricules mais n’a certainement pas été indexée. Cette information se trouve dans … Les bagnes avaient déjà une longue histoire. Le bagne de Cayenne était, avec celui de Saint-Laurent-du-Maroni, représentatif du bagne de la Guyane française, mais était cependant considéré comme le moins pénible d'entre eux. Pour le tribun socialiste comme pour des millions de Français, la Guyane appartenait à un univers si lointain, à un monde tellement On se servit de l’Algérie pour les insurgés de 1851. Ceux astreints aux travaux forcés étaient au bagne de l’île de Nou, les condamnés à l’enceinte fortifiée ou réclusion se trouvaient dans la presqu’île Ducos. Plus de cent mille condamnés, entre 1852 et 1953, sont envoyés dans les bagnes coloniaux. Bagnards pdf Liste des bagnards de Guyane - Lorraine: histoir . Il ne faut pas oublier une possibilité : Des démêlées avec la justice. Condamné pour vol qualifié à 5 ans de TF en 1890. À partir du tableau de résultat, un clic sur le nom de la personne donne accès aux informations (dont la cote) sur le dossier individuel. Cette semaine une question de Sophie Roux : Existe-t-il un site où l’on peut retrouver la liste des noms et dates des bagnards qui ont séjourné en Guyane du 19ème siècle jusqu’en 1953 ? Trois types de condamn… Les bagnards vosgiens. À partir de 1885 et de la loi sur la “relégation”, les femmes n’ont plus le choix : on les envoie de force, plus pour débarrasser la métropole que pour peupler les colonies, qu’elles fussent coupables d’infanticides ou de meurtres, ou simplement de vols ou de prostitution. Les archives des bagnes de Cayenne et de Nouvelle . Puis, avec le progrès de la marine à voile, on utilisa les détenus à différents travaux forcés, tout en continuant à les rassembler dans les ports, principalement Rochefort, Brest et Toulon. La collection des registres du bagne de Brest est constituée de l'ensemble des registres de matricules des bagnards emprisonnés au bagne de Brest de son ouverture en 1749 à sa fermeture en 1858. 11La loi du 30 mai 1854 qui institua les bagnes coloniaux décidé l’envoi à Cayenne de tout condamné aux travaux forcés, ainsi que celui des femmes, pour y être mariées aux bagnards et participer ainsi au peuplement de la colonie. 3La Guyane apparut très tôt comme une terre choisie pour se débarrasser de personnes indésirables en métropole. Histoire du bagne guyanais. La justice s'occupaient aussi de nos ancêtres ... : Un de vos ancêtres a peut-être été condamné. Les bagnes français n'existent plus, mais pendant longtemps encore nous pourrons nous intéresser à l'histoire particulière de ceux qui y ont séjourné. En 1871, fut inauguré le bagne de Nouvelle-Calédonie qui subsista jusqu’en 1887, date à laquelle il fut à son tour fermé, la raison étant alors que les condamnés y étaient trop heureux. Les passages de catégorie en catégorie donnaient lieu à l’ouverture de nouveaux dossiers et à l’attribution de nouveaux matricules. Le bagne de Cayenne fut employé dans un premier temps pour recevoir des prisonniers politiques opposés au Second Empire, de nombreux communards y furent ainsi envoyés. 37En 1907, cependant, en face de l’insuccès de la colonisation, de la mortalité, de l’établissement précaire des couples, de l’infécondité, le gouvernement arrêta définitivement l’envoi des femmes, renonçant, de ce fait, au peuplement de cette terre inhospitalière. Si l’un des noms répertoriés dans cette table vous intéresse, vous pouvez demander la fiche complète auprès du CEGFC (cegfc@cegfc.net), la fiche comporte d’autres renseignements et notamment le motif de la condamnation, la peine prononcée le lieu de détention, la libération, l’évasion etc. La “quatrième catégorie”, celle dite des libérés, était aussi divisée en deux sections. J’aurai vraiment aimé avoir, dans les critères de recherche, la possibilité de cibler un lieu d’origine. La grande majorité des 2 663 articles conservés aux Archives nationales fut versée vers 1947-1948, soit dix ans après la suppression des bagnes. Une des collections proposées en ligne est constituée, pour les bagnes coloniaux, par une base de données des dossiers individuels de condamnés au bagne. C’est la Révolution qui y envoya les premiers déportés politiques. 22H 1567 à 1832 : dossiers des “relégués”. 19H 105 à 759 : dossiers des “transportés” : 1ère grande série. Ceux qui, à l’intérieur de cette catégorie, appartenaient à la cinquième et à la quatrième classe, étaient employés aux travaux les plus pénibles. Mais les départs pour Cayenne avaient été organisés dès la promulgation du décret du 8 décembre 1851 signé quatre jours après le coup d’état. Ceci pour, par exemple, voir en une recherche la liste des bagnards originaires d’un village ou d’une ville particulière. Les départs pour Cayenne avaient commencé, cependant, deux ans auparavant, avec les décrets du 8 décembre 1851 (4 jours après l’Insurrection) et de mars 1852.
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