Le conflit a duré 1560 jours. En ce qui concerne l'Albanie, Burián plaide pour l'obtention d'une indépendance, car cette dernière serait, malgré des problèmes intérieurs, parfaitement viable après la rétrocession des territoires échus à la Serbie et au Monténégro après la guerre des Balkans. La conférence d'août se tient alors que les armées allemandes et austro-hongroises ont épuisé les moyens de leur empire respectif, en hommes et en matériel, et se montrent incapables d'affronter les percées alliées, présentes ou à venir. 546 p. PRIOR, Robin et Trevor Wilson. Ainsi, à partir du milieu de l'année 1916, les responsables politiques allemands aspirent à mener à son terme le processus d'alignement politique de la double monarchie sur le Reich[f], parachevant ainsi l'édifice visant à contrôler strictement la double monarchie, la ravalant au rang d'une « autre Bavière »[g]. Pendant les négociations concernant les clauses supplémentaires du traité de Brest-Litovsk, Ludendorff essaie d'amener dans la sphère d'influence allemandes les territoires de Lituanie, d'Estonie et de Crimée, les territoires de Cosaques du Kouban et du Don comme pont vers le Caucase, le territoire du Caucase en lui-même, le territoire des Tatares, des cosaques d'Astrakhan et des Turkmènes, ainsi que le Turkestan. 1 talking about this. Contrairement à la majorité des autres belligérants, l'Allemagne n'a pas de but de guerre naturel, ce qui a entraîné la recherche de buts artificiels, qui ne pouvaient donc être ancrés dans la conscience populaire. Le vocabulaire de la trahison que l'on rencontre en 1918 montre que des conditions importantes pour le programme et la pratique du national-socialisme sont nées et ont été créées à cette époque. Du point de vue de ce dernier, la Grèce n’aurait pas été capable de tenir le front face aux Bulgares et aux Ottomans simultanément, en dépit des promesses d’une assistance active des forces alliées. Son enseignement scolaire aussi, comme le montrent les débats, voire les polémiques dont il fait souvent l’objet. Dans les premières années de la guerre, Alfred von Tirpitz est son principal adversaire[40]. Garantir la neutralité et l'intégrité des États à proximité de la Manche, c'est-à-dire la Belgique et les Pays-Bas qui s'inscrivent comme une zone tampon protégeant le territoire britannique de toute invasion.Continuité d'une seule et même politique depuis la fin de la guerre de Cent Ans, maintenir l'équilibre continental en Europe (il faut éviter que l'Allemagne ne deviennent trop puissante). Elles furent surnommées les « anges blancs« , on comptait 100 000 femmes dont 30 000 infirmières contre 70 000 bénévoles au service de l’armée. La conquête de la Serbie en 1915 par les Austro-Hongrois motivera davantage sa décision. Occuper la Croatie, la ville de Trieste et les provinces du Trentin et Frioul. By Georges-Henri Soutou. La Grande Guerre de 1914-1918 est à tort appelée Première Guerre mondiale. À la demande des Dioscures Paul von Hindenburg et Erich Ludendorff[c], l'empereur allemand Guillaume II émet un ordre transférant l’Oberste Heeresleitung (OHL) à Spa au début de l'année 1918[1]. Exposé de 7 pages en histoire contemporaine : XIXe, XXe et XXIe : Les buts de guerre allemands pendant la Première Guerre mondiale. La diffusion de la propagande alliée dans le Reich, facilitée par les échanges épistolaires entre le front et l'arrière, contribue aussi à démoraliser les unités allemandes. Afin de répondre aux dépenses énormes occasionnées par la guerre, les belligérants recourent à une inflation contrôlée pour modérer le montant des remboursements. En effet, la jeune république du Portugal (depuis 1910) avait décidé de participer à la Grande Guerre à partir de 1916, afin de reprendre une place perdue dans le concert des nations. Cependant, la pression des Français, favorables à la cause polonaise, oblige Nicolas II à accorder la liberté à la Pologne russe : en mai 1916, la mission Briand-Thomas la présente comme une exigence prioritaire. La propagande annexionniste est surtout efficace dans les couches industrielles et intellectuelle contrairement à tous les cercles de la population lors de la Seconde Guerre mondiale. La morosité, principalement chez les soldats, se dirige contre la Ligue pangermaniste et ses membres bellicistes. Seuil, 1973, 1997. Toujours selon Burián, la Serbie devrait être, parallèlement aux territoires garantis à la Bulgarie, réduite par la rétrocession des territoires appartenant autrefois à l'Albanie et par une vaste régulation des frontières avec deux têtes de ponts au profit de la monarchie. En 1916, le gouvernement du Dominion a commencé à collecter ces œuvres dans le but de rassembler absolument toutes les pièces originales et authentiques pouvant témoigner de la relation du Canada avec la guerre1. Les autres services sont dispersés dans la région : ainsi, le commandement des forces aériennes est installé à Verviers, tandis que la ville d'Avesnes fait office de poste de commandement avancé. Burián ne veut pas faire échouer une paix dont la condition pour les Russes serait la restauration de la Serbie. D'après la théorie de l'impérialisme sociale de Hans-Ulrich Wehler, l'Empire avait déjà développé à l'époque d'Otto von Bismarck la stratégie politique consistant à contrebalancer (et sans doute neutraliser) les tensions sociales intérieures par une politique étrangère basée sur un impérialisme colonial renforcé. Gouvernementales, elles sont toutes présidées par l'empereur allemand Guillaume II, avec le concours du chancelier du Reich, et coprésidées par l'empereur-roi Charles Ier lorsqu'il est présent. Les projets nationaux (völkisch) d'évacuation et de colonisation de la sphère orientale (Ostraum) étaient déjà présents dès le début de la guerre, même s'ils ne se sont imposés à l'ensemble des élites du pouvoir de l'Empire qu'en 1918 après le triomphe de courte durée du commandement suprême de l'armée allemande[50]. La Crimée doit devenir un État colonial occupé en permanence par des Allemands et servir de base maritime importante pour l'influence allemande dans le Caucase et le Proche-Orient. La révolution d’Octobre (novembre 1917) bouleverse encore la politique de la Russie : le gouvernement bolchevik dirigé par Lénine annonce qu'il se retire immédiatement de la guerre et ouvre des pourparlers avec les Empires centraux. L’extrême violence des combats. Résumé de la Première Guerre Mondiale ( début : 28 juillet 1914 - fin : 11 novembre 1918). D'un côté, l'éphémère État de Crimée-Taurie doit servir de territoire de colonisation pour les Allemands de Russie, et d'un autre côté, le territoire de Kouban et du Don servir de liaison vers le Caucase. Le Gouvernement provisoire russe, dirigé par le prince Gueorgui Lvov puis par le socialiste Alexandre Kerenski, présente la continuation de la guerre comme une lutte des démocraties contre les empires autoritaires (allemand, austro-hongrois et ottoman) sans arriver à résoudre la contradiction entre le maintien de l'unité russe et les revendications des Polonais, Finlandais, Ukrainiens et autres peuples périphériques[66]. Les responsables civils des deux empires ne sont pas les seuls convoqués à ces conférences. Ce document a été mis à jour le 16/08/2010 En réponse à cette constatation, les planificateurs allemands développent l'idée d'une sphère allemande se déployant du golfe de Gascogne jusqu'à l'Oural. La première Guerre Mondiale (1914-1918) Connaissances: Les tensions en Europe avant la guerre La guerre de mouvement et la guerre de position. Ainsi, à partir du milieu du mois d'août, les responsables militaires allemands connaissent un abattement moral, mais, en menant une retraite ordonnée permettant l'installation des unités sur de solides positions défensives, ils espèrent encore parvenir à imposer aux Alliés l'ouverture de négociations en vue d'une paix blanche en Europe occidentale, garantissant les positions conquises durant le conflit, dans les Balkans et en Russie. Enfin, lors de la dernière conférence, celle du 29 septembre, les espoirs de Paul von Hintze et des membres du cabinet von Hertling sont balayés par les aveux d'Erich Ludendorff : celui-ci leur annonce abruptement que l'armée impériale n'est plus en mesure de contenir de façon durable et efficace les multiples offensives alliées et de maîtriser la situation intérieure, caractérisée par les premières incursions alliées dans le Reich[k]. La puissance allemande en Europe doit également passer par la création d'une union douanière[14] regroupant la France, la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark, l'Autriche-Hongrie, la Pologne et éventuellement l'Italie, la Suède et la Norvège. Le programme de septembre est alors axé sur une sécurisation de l'Empire à l'ouest comme à l'est, sécurisation qui passe par l'affaiblissement de la France ; celle-ci doit ainsi perdre son statut de grande puissance et devenir dépendante économiquement de l'Allemagne. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Enfin, le musée des beaux-arts de Valenciennes est régulièrement utilisé pour la formation des officiers[1],[3]. Au premier plan apparaissent « l'intégrité et la sécurité » de la monarchie, mais il faut également « profiter le plus vite possible des fruits des victoires éclatantes de l'armée ». Ainsi, la préparation allemande de la conférence du 12 mai, devant se conclure par la vassalisation de la double monarchie au profit du Reich, occasionne la tenue de multiples moments de négociations entre les membres des gouvernements allemand et prussiens d'une part, Hindenburg et Ludendorff de l'autre, dans les jours précédents à Berlin, au siège de la chancellerie du Reich ou au siège du ministère allemand des Affaires étrangères[9]. Paris, Éditions de Trévise, 1970. Cette coprésidence permet au Habsbourg de sauvegarder les apparences d'une alliance entre des partenaires placés sur un pied d'égalité, en maintenant, au mépris de la réalité du rapport de forces, la fiction d'une Autriche-Hongrie encore en mesure de peser sur la politique générale de la Quadruplice à ce stade du conflit[d],[4]. La première guerre mondiale (1914-1918) a bientôt 100 ans. Ils reflètent ce que les gouvernements et de l'opinion publique des États belligérants veulent atteindre sur le plan territorial, politique ou économique. Au cours de celle-ci, près de 61 000 Canadiens périssent. Le courant panslave représenté par le prince Grigori Troubetskoï (ru), chargé des affaires ottomanes et balkaniques au ministère des Affaires étrangères, réclame un soutien à la Serbie et l’extension de l’hégémonie russe vers les Balkans et Constantinople. La double monarchie connaît elle aussi une situation intérieure préoccupante au début de l'année 1918. Les deux dernières conférences, celle des 13, 14 et 15 août et celle du 29 septembre, sont marquées par la rébellion des membres du gouvernement civil face aux Dioscures Hindenburg et Ludendorff, les militaires négligeant ostensiblement la gravité de la situation intérieure dans le Reich ; le chancelier Georg von Hertling, soutenu par ses ministres, multiplie les initiatives en direction du commandement de l'armée pour imposer une sortie du conflit, sans succès. La guerre offre alors la possibilité d'une fuite en avant. Le gouvernement du Reich est représenté par le chancelier du Reich, Georg von Hertling, en fonction du 1er novembre 1917 au 30 septembre 1918. Selon Ludwig Dehio, si l'Allemagne s'était maintenue face à une coalition la plus forte possible, elle aurait obtenu automatiquement une position hégémonique en Europe et dans le monde[44]. Après l’échec des discussions politiques, l’Autriche-Hongrie déclara la guerre à la Serbie. La rupture avec le Royaume-Uni est encouragée et saluée par le parti de la flotte, l'industrie lourde, l'aile antiploutocrate des couches moyennes prussiennes, ainsi que par les Junker, situation que l'on retrouve principalement dans l'Allemagne du nord. Les députés au Reichstag sont en majeure partie favorables aux annexions annoncées par le Septemberprogramm, seuls les sociaux-démocrates s'y opposent[16]. Les deux puissances mondiales ont en définitive un recours illimité au potentiel économique mondial avec toutes les ressources qu'il comporte. Le professeur Ernst Rudolf Huber estime que « du point de vue des buts de guerre annexionnistes, on ne peut formuler le reproche ni pour l'une ni pour l'autre des parties d'être entrées dans la guerre, vu le fondement de cette dernière, comme dans une guerre de conquête[1] ». Politique d'avant-guerre, buts de guerre d'avant 1914 et buts de guerre de 1918 forment une unité, tout comme les buts de guerre des différents groupes, partis et classes en forment une[47]. Les zones tampons et les corrections de frontières jouent encore un rôle prépondérant dans les différentes réflexions, bien que les distances ne soient plus aussi significatives qu'elles l'étaient au XIXe siècle du fait des progrès technologiques. En outre, il était persuadé que ce conflit ne se terminerait que par une seule issue : la défaite des Empires centraux. Relativement peu espacées dans le temps les unes par rapport aux autres, elles se déroulent cependant dans des contextes politiques et militaires tout à fait différents : la conférence de mai s'est soldée par la mise sous tutelle de la double monarchie. Lors des quatre conférences principales de 1918, des responsables civils et militaires allemands et austro-hongrois participent aux pourparlers, chacune des parties en présence tente de faire valoir ses points de vue lors d'échanges parfois tendus. Bethmann Hollweg fait partie des partisans d'une politique continentale. Sergueï Sazonov ministre des Affaires étrangères, ne cache guère les ambitions russes sur Constantinople et les Détroits. Après que les buts de guerre (pour la plupart irréalistes) ont été formulés dans l'euphorie des premières semaines du conflit, Bethmann Hollweg fait interdire à la fin 1914 les débats publics sur les buts de guerre par rapport aux pays neutres et au monde ouvrier allemand. Ce conflit anéantit toute notion romantique de la guerre, se caractérisant par des massacres à grande échelle et propageant la crainte d’un engagement militaire étranger qui durera jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale. Ils sont rejoints par Guillaume II le 12 mars ; l'empereur s'installe à la villa Neubois, le château de la Fraineuse étant utilisé comme résidence officielle[1]. La modification de la distribution ethnique en vue de renforcer la puissance de l'Empire a été pratiquée, dans la tradition de la politique prussienne dans l'Ostmark, en achetant de manière forcée ou en les absorbant des domaines de la couronne, des biens de l'Église et en expulsant des parties de la population. Face aux tendances nationalistes de l'époque, l'Autriche-Hongrie tient à l'idée universelle de l'empire et aussi à celle d'État multinational. L'accord franco-russe est signé le 26 avril 1916 et l'accord anglo-russe le 23 mai[64]. C’est-à-dire que toutes les ressources politique, économiques et humaines vont participer à l’effort de guerre. En fait, il y avait tellement de gens dans l’armée qu’ils étaient plus nombreux que le nombre d’armes disponibles. C'est pourquoi il développe une stratégie selon laquelle la sphère d'influence allemande doit être étendue en Russie pour faire contrepoids au bolchévisme. Bien que les buts de guerre affichés ou tenus secrets recouvrent en partie des exigences extrêmes comme des annexions, l'entrée en guerre ne peut être uniquement expliquée à travers ces buts. La Première Guerre mondiale dans l'Aisne Témoignage Les célébrations du Centenaire 14-18 ont suscité la parution de nombreux ouvrages apportant de nouveaux éclairages sur les évènements tragiques de la Grande Guerre et Les participants à cette conférence, l'événement le plus représentatif et le plus important pour la politique des buts de la monarchie, sont les deux ministres-présidents Karl Stürgkh pour l'Autriche et István Tisza pour la Hongrie, les ministres communs Ernest von Koerber pour les finances, Alexander von Krobatin pour la guerre et Stephan Burián alors ministre des Affaires étrangères et président de la conférence, ainsi que le chef de l'État major Franz Conrad von Hötzendorf[55]. Ce projet ferait naître un « pont vers l'Asie centrale pour menacer la position anglaise en Inde[29] ». Bien que les buts de guerre affichés ou tenus secrets recouvrent en partie des exigences extrêmes comme des annexions, l'entrée en guerre ne peut … Tout comme les Alliés, les Empires centraux utilisent les buts de guerre pour encourager leur population, leurs alliés ou les pays neutres, ou bien les brandissent pour menacer et ainsi décourager leurs ennemis[8]. Lors des rencontres germano-austro-hongroises du 12 mai et des 14 et 15 août 1918, le Hohenzollern partage la présidence avec Charles Ier, empereur d'Autriche et roi de Hongrie. Un retour sur cette immense tragédie en 11 citations. Lors de deux d'entre elles, seuls des représentants des gouvernements impériaux et prussiens sont conviés ; aux deux autres, se joignent l'empereur-roi Charles Ier secondé par son ministre des Affaires étrangères, Stephan Burián von Rajecz. En effet, à partir de la fin de l'année 1916, les Dioscures, exerçant dans les faits une « dictature » sur le Reich, assistent à l'ensemble des rencontres gouvernementales organisées par le chancelier à la demande de l'empereur. Il y a eu récemment des guerre économiques pour récuperer des hydrocarbures il y a aussi la renommé, montrer sa puissance, étendre son territoire .. L'installation des services de l'état-major et de ses principaux responsables débute à partir du mois de février. Le noyau de la politique des buts de guerre allemande à l'ouest reste la Belgique. La 1ère guerre mondiale (1914-1918) La guerre. et qui entraînera automatique… Limiter la puissance navale allemande qui menace le commerce anglais et sa suprématie sur les mers et les océans du monde. En 1908, insatisfaits par la gestion du sultan, de jeunes Turcs se sont révoltés et ont pris le pouvoir.La Révolte des Jeunes Turcs a alors été menée avec l’ambition de ralentir le déclin de l’Empire ottoman. La Bulgarie aurait assez d'efforts à fournir pour assimiler ses conquêtes serbes ; lui proposer des territoires albanais reviendrait pour la monarchie à abandonner les avantages qu'elle attend d'une Albanie indépendante. La Première Guerre mondiale a été un désastre à bien des égards, et chacun des pays impliqués croyait fermement que le conflit serait résolu en quelques semaines ; ils avaient tort, car très vite, de la perspective d'une guerre éclair, on est passé à une guerre de tranchées. D'un autre côté, les aspirations d'expansion exprimées publiquement ont une influence négative sur la position des états neutres. Le territoire dirigé par l'Allemagne était en effet jugé par les impérialistes allemands comme trop petit en comparaison des autres puissances mondiales, ou ne serait-ce que par rapport à la puissance européenne qu'était la France. Les camps de concentration français de la Première Guerre mondiale, 1914-1920 (Historiques) Popular Brands Secure Excellent 4.6/5 18,065 reviews on Trustpilot Les États frontaliers de la Russie, de la Finlande jusqu'à la Géorgie, ne sont pas directement annexés mais dépendent étroitement en manière de politique économique et militaire de l'Empire allemand. Le national-socialisme a repris sans égard et de manière plus énergique et brutale que ne l'avait fait l'empire de Guillaume II l'idéologie de la sphère orientale et la volonté allemande d'expansion à l'est. Le bilan de la Première Guerre Mondiale est désastreux et très lourd. Les partisans d'un projet de bandes frontalières au sein du gouvernement et de l'armée ne pensaient qu'à un rachat systématique, dans la continuité de la politique prussienne dans l'Ostmark, et non à une évacuation violente et contraire aux droits de l'homme, même pendant la guerre, comme l'a fait le Troisième Reich[51]. Pendant les premiers mois de la guerre, Nicolas Nikolaïevitch est nommé commandant de l'armée impériale russe et, avec la discrète approbation du tsar et du conseil des ministres, lance une proclamation aux Polonais et autres peuples slaves d'Autriche-Hongrie pour les inviter à se ranger sous la bannière russe. Cette colonisation à l'est de bandes frontalières polonaises par des Allemands de Russie (Russlanddeutschen), prévue par la Oberste Heeresleitung, va dans le même sens que les projets des nationaux-socialistes. Retrouver les terres perdues lors de la Seconde Guerre balkanique. Visiter le site. Centenaire de la Première Guerre Mondiale 1914 - 1918. Les colonies des Empires français et britannique ont joué un rôle important pendant la Première Guerre mondiale, fournissant aux Alliés des soldats, de la main-dœuvre et des matières premières. La migration volontaire de la maind’œuvre algérienne en France trouve son origine dans la première guerre mondiale. La Première Guerre Mondiale est remportée par la Triple Entente, dont la France, contre la Triple Alliance, dont l'Allemagne. Depuis la crise bosniaque de 1908, Nicolas II et une partie de l'opinion russe craignent la montée du pangermanisme incarné par l'alliance de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie. Ce dernier projette en effet, après la cession de la Pologne, des provinces baltes et du Caucase, de diviser la Russie en quatre États tsaristes indépendants : l'Ukraine, le Südostbund (Ciscaucasie) comme territoire anti-bolchéviste entre l'Ukraine et la mer Caspienne, la Zentralrussland et la Sibérie. L'Allemagne, ayant pris l'Alsace et la Lorraine à la France lors de la guerre déroulé en 1870-1871, donne envie à la France de se venger et de reprendre ces 2 régions. 1918 représente l'apogée des projets de l'Allemagne concernant ses buts de guerre. Documents. On aperçoit donc une disproportion entre une forte influence « vers le haut » et un manque de portée « vers le bas ». Au cours de la guerre, Elefthérios Venizélos plaidait pour le soutien inconditionnel aux Alliés, peu importe les risques encourus. Le Septemberprogramm correspond aux idées et aux souhaits des cercles dirigeants politiques, économiques et militaires. Le combat contre la Russie trouve par contre plus de soutien dans l'Allemagne du sud, chez les sympathisants des Habsbourg et au sein de la branche des financiers. La question serait également trop intimement liée à une possibilité de paix. La politique des buts de guerre de chaque camp comporte également un aspect économique : occuper ou exercer une influence dans les secteurs commerciaux pour ses propres exportations d'une part et obtenir de nouvelles sources de matières premières d'autre part. Geneviève Migeon et Henri Thiès), Les Buts de guerre de l'Allemagne impériale (1914-1918) [« Griff nach der Weltmacht »], Paris, Éditions de Trévise, 1970, 654 p. (notice BnF n o; Pierre Jardin, « La fin de la guerre en Allemagne », Revue historique des armées, n o 251, 2008, p. Une année auparavant, en. Seule la dégradation continue de la situation militaire à partir du 8 août 1918 pousse les responsables militaires de l'OHL à demander l'ouverture de négociations d'armistice. Le projet d'un Südostbund est quant à lui en concurrence avec les vues de l'Empire ottoman[30]. À l'époque du nationalisme et de l'impérialisme, presque personne ne reconnaît que les annexions n'affaibliraient pas l'ennemi et ainsi que la paix ne pourrait pas être assurée, mais au contraire de nouveau mise en danger[7]. Cependant, dès le lendemain, les Dioscures se rendent à Avesnes-sur-Helpe, au centre de commandement des groupes d'armées promis à être engagés dans les offensives planifiées pour le printemps[1]. L'Autriche-Hongrie ne souhaite pas seulement incorporer certaines parties de la Serbie à son territoire, mais également certaines parties du Monténégro, de la Roumanie, de l'Albanie et de la Pologne russe. La version du 30 juillet 2018 de cet article a été reconnue comme «, Plusieurs conférences étalées sur cinq mois, Affirmation constante des buts de guerre allemands, Inséparables l'un de l'autre aux yeux de l'opinion publique allemande, ces deux militaires sont assimilés aux, En 1918, la double monarchie est totalement épuisée par le conflit qui se prolonge. Il est assisté du secrétaire d'État aux Affaires étrangères : se succèdent à ce poste Richard von Kühlmann, en fonction du 6 août 1917 au 8 juillet 1918, puis Paul von Hintze, entre le 9 juillet et le 3 octobre 1918. 5,035 likes. L'empereur avoue sa réticence à ses propositions, tout en finissant par les tolérer[28].
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